Les élus optimistes pour la LGV Bordeaux-Toulouse

117

En septembre, le ministre des Transports Frédéric Cuvillier a souhaité qu’une commission se penche à nouveau sur le Snit (Schéma national des infrastructures de transport). Face à cette remise à plat des grands projets, les élus locaux s’inquiètent pour leurs futurs chantiers. Mais dans les régions concernées par la LGV Bordeaux-Toulouse, ils sont optimistes selon Reuters.

Les élus optimistes pour la LGV Bordeaux-Toulouse
Malgré la crise et la mise à plat du Snit par le gouvernement, les élus de la région de Toulouse sont confiants. Ils sont certains que la ville sera bien reliée à Bordeaux par une ligne à grande vitesse. «Il n'y a qu'une question : le chantier de la LGV débutera t-il en 2017-2018 ?» a déclaré Martin Malvy, le président de la région Midi-Pyrénées, lors d'un colloque organisé par Eurosud Transport, le lobby en faveur du projet, le 13 novembre 2012. Pierre Cohen, le maire de Toulouse où se tenait le rassemblement, a ajouté «Le ministre nous a rassurés» puis a continué «Notre ligne est certainement celle qui sera retenue». L’enveloppe pour relier la ville Rose au réseau à grande vitesse, seule métropole régionale à ne pas l’être encore, est d’environ 7,8 milliards d’euros. Le calendrier initial du projet tablait sur le démarrage de l'enquête publique pour le printemps 2013, ensuite une déclaration d'utilité publique pour l'année suivante. Il faudra ensuite finaliser le financement. Un exercice périlleux en ces temps économiques moroses.