Les entreprises françaises misent sur une reprise économique en septembre

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Les entreprises françaises voient une sortie de crise et une reprise économique dès septembre 2010, mais les grandes structures restent très pessimistes sur une éventuelle hausse de leurs revenus dans l’année à venir, selon l’étude Regus Business Tracker. Des indicateurs en demi-teinte que l’on peut transposer, avec nuances, aux déplacements professionnels.

Les entreprises françaises misent sur une reprise économique en septembre
L’étude, conduite auprès de plus de 15 000 entreprises dans 75 pays, montre que les entreprises mondiales ont pleinement mesuré l’impact de la crise, d’où une prévision de sortie de crise reportée de juillet à décembre par rapport à la précédente étude. Les entreprises françaises, dont les résultats sont globalement en ligne avec la moyenne internationale, sont néanmoins un peu en retrait concernant leurs prévisions de croissance pour les 12 prochains mois, surtout pour les grandes structures. L'étude a principalement mis en évidence que malgré leur optimisme, les milieux d'affaires doivent faire preuve de prudence. D'un point de vue général, les entreprises ont besoin de rester concentrées sur les stratégies d’optimisation des coûts et sur une plus grande flexibilité opérationnelle.

Les prévisions de croissance proposées par le Fonds Monétaire International au mois d’avril sont plutôt optimistes au niveau mondial, mais sont plus prudentes pour la zone Euro. En effet, alors que les prévisions de croissance pour 2010 dépassent les 10% en Chine, les 3% aux Etats-Unis, et les 4% au niveau mondial, la France avance de manière plus modérée avec 1,5% de croissance et 1% pour la zone Euro. Les résultats de l’étude «Business Tracker» vont en ce sens. Les entreprises françaises ne s’en sortent pas trop mal mais restent prudentes sur leur propre avenir, même si elles envisagent une sortie de crise pour l’économie nationale 3 mois plus tôt que leurs homologues internationaux.

L'étude a également analysé les effets de la taille des entreprises sur les attentes économiques et les stimuli. Les grandes entreprises françaises (de plus de 250 salariés) sont parmi les moins optimistes du monde quant à la perspective d’augmentation de leurs revenus dans l’année à venir. Alors que 67% des grandes entreprises au niveau mondial s’attendent à une évolution positive de leurs revenus, seules 52% des grandes entreprises françaises entrevoient cette perspective.