Les préférences des voyageurs d’affaires varient en fonction des métiers

279

Les voyageurs d'affaires sont régulièrement interrogés sur leurs déplacements pros par les entreprises du Business Travel. Toutes ces études semblent s'accorder sur un point : les missions sont importantes et bonnes pour l'épanouissement professionnel. La dernière publication de Booking.com fait le même constat et se penche également sur les préférences des voyageurs selon leurs métiers.

Six voyageurs d'affaires sur 10 ont expliqué à Booking que découvrir de nouvelles cultures et destinations ajoute de la valeur à leur travail. Ce chiffre est d’autant plus important pour les employés du secteur du voyage et du tourisme (69%), du conseil en gestion (68%) et de l’architecture et du design (65%).
 
De plus la moitié d'entre eux (51%) confient que s’octroyer quelques heures de loisirs dans la destination où ils se trouvent leur permet d’être plus performants lors de leurs réunions. C’est encore plus vrai pour les consultants en gestion (58%) et les architectes et designers (57%).
 
Les nouvelles technologies et les communications en temps réel sont désormais privilégiées au quotidien. Mais pour la plupart des professionnels, rien ne vaut un échange en personne : 66% s’accordent à dire que se déplacer pour rencontrer des clients ou collègues est essentiel au succès de leur activité. Cette conviction est d’autant plus forte chez les actifs des secteurs du conseil en gestion (78%), de l’industrie (71%), du bâtiment et du génie civil (70%) et de l’agriculture (70%).
 
Un hébergement adapté, un point important du voyage
60% des actifs interrogés affirment que des options de transport et d’hébergement adaptées aux déplacements professionnels sont absolument nécessaires.
 
Ils veulent avant tout un lit confortable et une connexion wifi rapide (52%). Viennent ensuite un petit-déjeuner copieux (38%) et un service de navette ou des transports gratuits (27%). L’emplacement est également stratégique : 47% des professionnels choisissent leur hébergement en fonction de leur lieu de travail et 29 % privilégient le centre-ville.
 
Des choix d'hébergements différents selon les métiers
Chaque profession semble plébisciter des hébergements différents. Les architectes et designers préfèrent les boutique hôtels (23% contre 13% en moyenne) ainsi que les hébergements high-techs aux nombreux gadgets (24 % contre 18%).

Seuls 20% des professionnels optent pour un établissement de luxe ou haut de gamme, sûrement en raison des budgets imposés par les sociétés. Les consultants en gestion sont les plus nombreux à faire ce choix (26%) suivis de près par les banquiers et professionnels du monde de la finance (24%). Les agriculteurs de leur côté ont plus tendance à préférer un hébergement au charme local (19 % contre 13 % en moyenne).

Des objectifs qui varient également
Quand la question de l’objectif principal de leurs déplacements professionnels est posée, près de la moitié des sondés (46%) déclarent vouloir booster l’activité de leur entreprise. Toutefois, si l’on s'intéresse aux différentes professions, de nombreuses autres ambitions professionnelles et personnelles se détachent :
Les professionnels des secteurs de la santé et des services sociaux (45%), de l’art et de la culture (43%), de l’enseignement (41%) et des communications et médias (41%) recherchent surtout de nouvelles sources d'inspiration pour leur travail (contre 37 % en moyenne pour les autres professions).

La moitié des employés des associations caritatives et des ONG souhaitent passer du temps avec leurs collègues ou prestataires pour renforcer leurs relations professionnelles (contre 36% en moyenne).

L’objectif principal pour les professionnels des domaines de l’enseignement et des forces armées (41% pour ces deux secteurs) est d’apprendre de nouvelles compétences à appliquer dans leur travail (la moyenne est de 36% pour les autres professions). 

Pour les actifs des secteurs du voyage et du tourisme (39%), du conseil en gestion (37 %) et de l’architecture et du design (36%), comprendre une nouvelle culture et son impact sur leur activité est la priorité, contre 30% en moyenne.