Les prix des chambres à Londres chutent avec l’arrivée des JO

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Les Jeux Olympiques de Londres n’enthousiasment pas spécialement les voyageurs d’affaires habitués de la capitale britannique. D’ailleurs des guides de survie et des sites Internet ont été créés pour les aider à faire face à l’événement. Pourtant une nouvelle devrait réjouir les professionnels : les prix hôteliers sur la ville chutent depuis 15 jours.

Les prix des chambres à Londres chutent avec l'arrivée des JO
A un mois du coup d’envoi des Jeux Olympiques, la nuitée à Londres entre le 27 juillet et le 12 août 2012 reste un budget important du déplacement avec son tarif moyen de 160 £ ( environ 200 €) avec un prix en hausse moyenne de 75 %. Néanmoins, les Travel Managers peuvent souffler. Depuis deux semaines ils ont reculé de 25 %. Le site Hotels.com, auteur de l’étude sur le marché hôtelier londonien, précise également que cette moyenne dissimule le fait que des chambres sont disponibles pour des sommes bien moins élevées dans la ville, soit à partir de 74 € (59 £) la nuit.
Selon les experts du site de réservation, cette chute a plusieurs origines. Tout d’abord les chambres bon-marché réservées par le COJO pour les acteurs des Jeux (membres du CIO média, joueurs, famille…) et finalement non-occupées ont été remises en circulation et plusieurs hôtels ont également ouvert au cours de ces derniers mois, augmentant le nombre total des chambres disponibles. De plus, de nombreux établissements ont commencé à supprimer leurs restrictions relatives à la durée de séjour et vendent davantage de chambres pour une seule nuit, une aubaine pour les voyageurs d’affaires. On peut aussi ajouter que la demande ne s'est pas avérée aussi forte que prévue. Au début du mois, Trivago.co.uk révélait, en effet de son côté, que 36 % des chambres de la capitale étaient encore libres. Plusieurs tour-opérateurs en particulier ont réservé leurs groupes réguliers dans d'autres capitales européennes afin d’éviter la cohue de Londres… ce qui permet au final aux voyageurs d’affaires de préserver (un peu) leur budget déplacement.