Les prix des parking varient du simple au double

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L’association de consommateurs CLCV a mené l’enquête sur les offres de 307 parkings fermés payants en France dont 54 parisiens. Conclusion : garer sa voiture peut conduire à une addition salée, plus encore dans la capitale qu’en province. Et parfois les véhicules sont totalement bloqués la nuit !

Les prix des parking varient du simple au double
L’étude de l’association de consommateurs CLCV montre que d’un parking à l’autre, les prix divergent parfois beaucoup. Ainsi le stationnement d’une heure coûte en moyenne 1,71 € mais le tarif maximum a été observé à 4,40 € dans le 2ème arrondissement de Paris et à l’aéroport de Bordeaux Mérignac. Et le doublement des prix sur la capitale est constant. Par exemple pour 4 heures, l’automobiliste paie en moyenne 6,20 €, mais s’il se rend dans le 16ème arrondissement de Paris il déboursera 15,10 €. Les 24 h sont, elles, autour de 16,54 € (38 € pour le tarif parisien le plus cher). Une offre d’abonnement n’est proposée que dans 70 % des cas. Les stationnements de très courte durée, qui correspondent aux nombreux déplacements courants, restent donc onéreux, selon l’association qui met souligne que seuls un tiers des emplacements proposent une période de gratuité (généralement moins d’une heure).
La facturation par période indivisible pratiquée par 67 % des parkings alourdit également la note puisque le conducteur n’a pas d’autre choix que de payer les minutes de stationnement non utilisé. La CLCV demande donc que cette pratique soit limitée par tranche de dix minutes.

Des prestations variantes
71 % des parkings ont une entrée et une sortie sécurisées au moyen de portes automatiques ou de grilles, mais moins de la moitié (46 %) sont ouverts 24h/24. Moins commode encore, dans 17 % des cas, la voiture n’est récupérable qu’à certaines heures qui ne sont pas toujours en adéquation avec la vie quotidienne. Par exemple, celui de la porte de St Ouen (Paris 17) de 6h à 20h. Après, il faut attendre le lendemain matin pour reprendre son véhicule. L’étude montre également un défaut d’information de la part des parkings, sept sur dix n’indiquent pas les disponibilités aux conducteurs.

Une information plus claire
Difficile pour les chauffeurs de s’y retrouver dans cette jungle tarifaire. Surtout que dans 19 % des cas, l’indication des prix à l’entrée du parc est soit partielle, soit absente. CLCV réclame donc au travers de son rapport une obligation pour les gestionnaires de parkings d’afficher l’ensemble de leurs tarifs ainsi que les places disponibles tant à l’entrée du parking qu’à distance grâce entre autres au web, au GPS ou encore Smartphone. Pour l’association, les économies des automobilistes pourraient encore venir d’Internet avec la mise en places de sites comparatifs des parkings pour les différentes villes et par quartiers. Ce qui permettrait également un gain de temps et d’essence puisque le conducteur saurait où se rendre immédiatement.