Plus personne ne parle aujourd’hui de la bataille qui a opposé les taxis aux VTC, ou alors si peu. Et pourtant, Thomas Thevenoud (l’ancien spécialiste fiscal du gouvernement Valls) va faire passer en seconde lecture un texte pour pourrait bien sonner la réduction de l’activité des VTC, du moins leur rentabilité.
En revenant à l’Assemblée Nationale dès cette semaine, le texte confirme deux éléments clés : l’interdiction de la maraude électronique et le retour à la base entre deux courses, sauf pour les chauffeurs qui disposent d’une réservation. Le délai d’attente de 15 minutes semble désormais peu réaliste tout comme le gel de l’immatriculation des VTC qui ne passerait pas le Conseil Constitutionnel. D’autres points dépendront de la rédaction des décrets d’application de la loi. La géolocalisation proposée aux taxis et la création d’un site (financé par le Ministère des transports) pour situer l’offre ne serait, selon un député UMP « qu’une vaste plaisanterie compte tenu du manque de véhicules à certaines heures dans les grandes villes ».
Saluée par contre, la demande d’installer des terminaux bancaires dans tous les taxis. Autant pour satisfaire la demande du client que pour la sécurité des chauffeurs. Autre sujet attendu dans le débat, la gestion des « courses d’approche » qui agace les consommateurs. La facturation du temps d’arrivée chez les clients par les taxis est contestée depuis des années par les associations. La loi Hamon sur la consommation voulait l’évoquer mais le gouvernement, qui veut jouer l’apaisement, préfère étudier le sujet. En clair, il pourrait bien l’enterrer. Reste enfin la dizaine de petits détails inutiles qui vont complexifier la vie des entreprises de VTC : formation, contrôle technique, le cumul des emplois (VTC et Taxis). Texte définitif d’ici 10 jours mais pour les décrets d’application, il faudra attendre. Personne n’est réellement pressé.
Saluée par contre, la demande d’installer des terminaux bancaires dans tous les taxis. Autant pour satisfaire la demande du client que pour la sécurité des chauffeurs. Autre sujet attendu dans le débat, la gestion des « courses d’approche » qui agace les consommateurs. La facturation du temps d’arrivée chez les clients par les taxis est contestée depuis des années par les associations. La loi Hamon sur la consommation voulait l’évoquer mais le gouvernement, qui veut jouer l’apaisement, préfère étudier le sujet. En clair, il pourrait bien l’enterrer. Reste enfin la dizaine de petits détails inutiles qui vont complexifier la vie des entreprises de VTC : formation, contrôle technique, le cumul des emplois (VTC et Taxis). Texte définitif d’ici 10 jours mais pour les décrets d’application, il faudra attendre. Personne n’est réellement pressé.
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