Les transports français souffrent mais les voyageurs d’affaires poursuivent les déplacements

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La crise économique mondiale et surtout européenne touche aussi l’industrie du transport intérieur français. Le point 2012 sur ce secteur publié par le Commissariat général au développement durable, le 7 mai 2013, montre une baisse du transport de marchandises. En revanche les professionnels en déplacement sont toujours les routes puisqu’une certaine résistance du transport de voyageurs a aussi été observée.

Les transports français souffrent mais les voyageurs d'affaires poursuivent les déplacements
Selon le point publié début mai, le transport de voyageurs continue d’augmenter mais à un rythme ralenti. Ainsi, la voiture particulière (82,7 % du transport de voyageurs) est au même niveau qu’en 2011. Le transport collectif terrestre de voyageurs est tiré par le trajet «quotidien», tandis que la longue distance est en baisse. En revanche, l’aérien intérieur (intra-métropole) continue d’augmenter à un rythme élevé, porté par les liaisons transversales (province-province). De plus, la circulation recule sur le réseau national (autoroutes comprises) mais progresse sur les réseaux secondaires et urbains. Celle des poids lourds se contracte fortement tandis que celle des voitures particulières reste relativement stable malgré le prix élevé des carburants.
Du côté de la production marchande de services de transport, l’activité a diminué en 2012, en euros constants et le secteur a perdu 5 000 emplois salariés. Le transport de marchandises diminue fortement, quel que soit le mode utilisé. La baisse affecte particulièrement le transport national sous pavillon français tandis que le transport international de marchandises et le transit, qui incluent les poids lourds sous pavillons étrangers, résisteraient mieux.
Le document précise aussi que l’année 2012 a été marquée par un repli quasi historique des immatriculations de véhicules neufs tandis que le parc s’accroît globalement.