Les vols américains également retardés par les coupes budgétaires

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Les voyageurs d’affaires ne patientent pas uniquement aux frontières américaines lors de leurs déplacements professionnels aux USA. Ils attendent aussi dans leur avion. Selon la FAA, les délais au départ de certains aéroports outre-Atlantique sont devenus importants à cause des coupes budgétaires.

Les vols américains également retardés par les coupes budgétaires
Les coupes budgétaires américaines n’ont pas des répercussions que sur les points de contrôle des aéroports, elles en ont également sur les pistes. Les mesures de rétention aux portes et délais de circulation sur le tarmac sont de plus en plus nombreux, principalement en raison des baisses des effectifs de l'autorité fédérale de l'aviation. Ainsi, la FAA a indiqué sur son site que les retards sur les pistes américaines étaient d'une heure à 1h15 sur les vols au départ de l'aéroport new-yorkais de La Guardia, et de 46 minutes à une heure à Newark. Elle ajoute que ces délais ont tendance à augmenter. Les premiers retards importants ont été observés dès dimanche, premier jour où des employés de la FAA étaient en chômage partiel. Par exemple à LAX, ils atteignaient jusqu'à 3 heures. La réduction de son budget a obligé la FAA à mettre en place pour ses salariés jusqu'à 11 jours de chômage partiel qui seront répartis d'ici fin septembre. «La FAA va coopérer avec les compagnies aériennes et utiliser toute une série d'outils de gestion du trafic aérien pour minimiser l'impact d'effectifs plus limités sur les retards, alors que nous entrons dans l'été et la haute saison pour les voyages», a assuré l’organisation dans un communiqué.

Dans une lettre ouverte à la FAA, la GBTA a écrit «Nous sommes alarmés par la liste des aéroports et des retards attendus. Avec l’aéroport d’Atlanta Hartsfield-Jackson qui s'attend à voir des retards maximum de 210 minutes et Chicago O'Hare pas loin derrière, les aéroports touchés sont les plus importants de l’industrie du Business Travel. Cette politique va conduire à des correspondances manquées et des annulations de vol à grande échelle. Si ces perturbations s’étendent comme prévu, les voyageurs d'affaires resteront à la maison, affectant sévèrement - non seulement l'industrie du voyage - mais aussi l'économie globale. C'est aussi simple que cela».