Malaysia Airlines, MH370 : la thèse du suicide refait surface

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Plus d’un an après la disparition du vol MH370 de la Malaysia Airlines, la thèse du suicide du pilote ou du copilote refait son apparition dans la presse malaisienne. Mais au-delà des simples hypothèses, voilà qu’aujourd’hui certains faits pourraient corroborer cette nouvelle théorie.

Selon un article paru dans la revue "Notices of the American Mathematical Society", la nature de l’impact en mer a donné un début de réponse à ce qui a pu arriver à l’appareil. Si le vol avait du amerrir, sa désintégration au niveau de la surface de la mer aurait laissé des traces visibles que les experts auraient pu découvrir. C’est le cas du vol d’AF Rio/Paris où plus de 3000 morceaux avaient été découverts à la surface de l’eau. A contrario, si l’avion a piqué et plongé directement, l’effet d’impact ne peut laisser des traces en surface ce qui expliquerait sa totale disparition.

Pour la presse malaisienne, seul un acte délibéré d’un membre d’équipage expliquerait un piqué. Et la piste semble confirmée par le fait que les changements de cap, entrés manuellement par l’un des pilotes, ne sauraient s’expliquer par une volonté claire de brouiller le suivi de l’appareil. D'où la thèse de plus en plus fréquente d'un suicide de pilote, en piqué dans la mer. Faisant ainsi sombrer dans le deuil les familles des passagers.