Les syndicats montrent un front désuni contre la Loi El Khomri dite Loi Travil. 5 syndicats appellent à manifester le 12 mars pour faire pression sur la rédaction du texte, 7 autres appellent à la grève et à la manifestation le 31 mars. Une date, ce jeudi 31 mars, au cours de laquelle les transports pourraient être perturbés.
Les cinq organisations syndicales dites "réformistes", CFDT, CFE-CGC, CFTC, Unsa et Fage (étudiants), appellent "les salariés et les jeunes" à des rassemblements partout en France le samedi 12 mars contre la réforme du Code du travail. "Il s'agit de faire pression sur le gouvernement entre les concertations bilatérales du 7 au 9 mars, et la réunion des partenaires sociaux programmée le lundi 14 mars avec le Premier ministre", explique la CFDT.
Sept autres syndicats (la CGT, FO, Solidaires et FSU, rejoints par les organisations étudiantes UNEF, UNL et FIDL) lancent pour leur part un appel à la grève et à manifester pour le jeudi 31 mars. Ce texte est selon eux "une régression sociale", ils demandent le retrait du projet de loi de réforme du code du travail, et "l'obtention de nouveaux droits, synonymes de progrès social, pour gagner aussi une autre répartition des richesses dans une société solidaire", selon leur communiqué. La CFE-CGC, qui n'a plus défilé depuis 2010, pourrait rejoindre le mouvement, elle prendra sa décision le 21 mars.
Sept autres syndicats (la CGT, FO, Solidaires et FSU, rejoints par les organisations étudiantes UNEF, UNL et FIDL) lancent pour leur part un appel à la grève et à manifester pour le jeudi 31 mars. Ce texte est selon eux "une régression sociale", ils demandent le retrait du projet de loi de réforme du code du travail, et "l'obtention de nouveaux droits, synonymes de progrès social, pour gagner aussi une autre répartition des richesses dans une société solidaire", selon leur communiqué. La CFE-CGC, qui n'a plus défilé depuis 2010, pourrait rejoindre le mouvement, elle prendra sa décision le 21 mars.
