Bien décidés à obtenir des moyens supplémentaires et une revalorisation des salaires, les agents de la sécurité aux frontières britanniques réunis sous la bannière du syndicat PCS (Public and Commercial Services) viennent de se prononcer en faveur d’une grève du zèle voire d’un arrêt de travail des personnels membres du syndicat, qui pourrait se dérouler […]
Bien décidés à obtenir des moyens supplémentaires et une revalorisation des salaires, les agents de la sécurité aux frontières britanniques réunis sous la bannière du syndicat PCS (Public and Commercial Services) viennent de se prononcer en faveur d’une grève du zèle voire d'un arrêt de travail des personnels membres du syndicat, qui pourrait se dérouler en plein Jeux olympiques. Le PCS avait déjà sensibilisé les autorités britanniques aux problèmes rencontrés aux contrôles aéroportuaires : pression importante des compagnies, durée d’attente rallongée et souvent pénible pour les voyageurs, longueur des périodes de contrôle par agent… Le PCS, qui ouvre la porte aux négociations, affirme que « la grève n’est que le moyen ultime de se faire écouter mais qu’il est prêt à étudier toutes les possibilités d’évolution d’un système qui montre tous les jours ses limites ». Selon le Guardian, le préavis qui pourrait être déposé sur une période de 7 jours débuterait dès la seconde journée des Jeux olympiques. A cette heure, le Ministère de l’immigration en charge du dossier et le PCS se renvoie mutuellement la responsabilité de cette situation.
