Depuis ce 1er avril, la nouvelle règlementation s’applique aux moto-taxis, et les voyageurs d’affaires vont devoir s’adapter : plus question d’improviser, puisque la réservation préalable devient la règle. Si les exigences légales ont attisé la colère de certains conducteurs, d’autres professionnels du secteur y voient une reconnaissance de la profession, et un cadre nécessaire.
La nouvelle règlementation ne déplaît pas à tous les conducteurs, bien au contraire. Beaucoup reconnaissent ainsi le «foutoir» qui existait trop souvent dans un domaine en plein essor, et donc particulièrement attractif, pour les conducteurs chevronnés comme pour les apprentis sorciers. Victime de son succès, le secteur du moto-taxi demandait donc un cadre, pour assurer la bonne coordination entre l’offre et la demande. M. Hébili, Président du GIE TM Transport, en convient : «La nouvelle règlementation va en laisser certains sur le bord de la route, c’est sûr. Mais il ne faut pas se plaindre : il a été difficile d’obtenir la reconnaissance de la profession face au lobby des taxis. Ceux qui croient en l’avenir de se secteur vont devoir se donner les moyens, en investissant dans la communication pour attirer la clientèle». Les moyens, aussi, de renouveler régulièrement leur flotte de véhicules, dont l’âge est désormais limité à 4 ans.
Le voyageur aussi devra s’adapter. «Ce n’est pas plus mal, puisque les clients vont devoir se discipliner», prévoit le Président du GIE TM Transport, qui ajoute : «Ce sera même plus confortable pour nous, on va pouvoir s’organiser. On ne propose pas le même service que les taxis, il faut le comprendre». Les deux services sont en effet complémentaires. La clientèle et ses attentes ne sont pas les mêmes non plus : outre les offres forfaitaires proposées sur les trajets «classiques» vers les aéroports, les moto-taxis proposent une prise en charge de 25 euros, et une course à 2 euros le kilomètre. La vitesse a un prix, qui gagne en légitimité avec davantage d'organisation et de sécurité.
Le voyageur aussi devra s’adapter. «Ce n’est pas plus mal, puisque les clients vont devoir se discipliner», prévoit le Président du GIE TM Transport, qui ajoute : «Ce sera même plus confortable pour nous, on va pouvoir s’organiser. On ne propose pas le même service que les taxis, il faut le comprendre». Les deux services sont en effet complémentaires. La clientèle et ses attentes ne sont pas les mêmes non plus : outre les offres forfaitaires proposées sur les trajets «classiques» vers les aéroports, les moto-taxis proposent une prise en charge de 25 euros, et une course à 2 euros le kilomètre. La vitesse a un prix, qui gagne en légitimité avec davantage d'organisation et de sécurité.
