La compagnie aérienne OpenSkies - L’avion va bien malgré la crise : elle maintient ses 3 vols par jour Orly-New York et passera totalement à la configuration haut de gamme First-Business à la fin avril sans bouger ses prix.
Les temps sont durs sur le réseau Paris New-York : le BSP (la filiale de Iata qui régule les comptes entre compagnies aériennes, agences et tour-opérateurs) a constaté une réduction de 33% des transactions sur ce segment au mois de janvier 2009 ! La compagnie OpenSkies - L’Avion, qui en a fait sa spécialité, aurait pu être frappée de plein fouet par la crise mais s’en sort plutôt bien puisque ce même mois, elle a réalisé une progression de 31% de son activité par rapport à janvier 2007. Elle représente aujourd’hui 9% du marché Paris-New York. Il faut dire qu’entre temps, son périmètre a changé puisque L’Avion a été racheté, en juillet dernier, par OpenSkies, filiale de British Airways . Ce mariage a augmenté le nombre de vols à 3 par jour vers New York et ajouté de fait une nouvelle liaison Orly-JFK alors que L’Avion reste sur Newark.
Adaptation
Le mariage se fera plus visible à partir de la fin avril avec la disparition de la marque L’Avion au profit de la seule OpenSkies et le regroupement complet des services commerciaux et organisationnels des deux compagnies en un seul site, en France. Surtout, la compagnie 100% classe Affaires L’Avion deviendra à ce moment là bi-classe, comme sa maison mère, réduisant le nombre total de sièges à 64 par appareil (les B 757), une partie passant en First (flat bed) et l’autre conservant ses sièges business. Le risque, c’est que l’image du produit risque d’être brouillée. L’avantage, c’est qu’il sera possible de voler de jour à l’aller en business et de revenir pour la nuit en First Flat Bed. Pour ceux dont la politique voyage autorise les réservations en business dans les SBT, c’est le confort assuré. Les prix ne bougent pas : l’aller retour business reste à 1030 € TTC, montant à 1545 € en période de forte demande (yield management oblige). Depuis le mois de février, les vols réalisés par OpenSkies-L'Avion sont éligibles au programme Frequent Flyer de British Airways.
La compagnie est-elle inquiète des restrictions des politiques voyage ? « Notre produit est un excellent produit à un excellent prix, adapté à des réductions de coûts pour les entreprises », affirme Dale Moss, le patron d’OpenSkies. « Attention, trop d’économies nuisent à l’efficacité », surenchérit Marc Rochet, patron de L’Avion, « Cela vaut le coup d’offrir du confort à un salarié qui négociera un bon contrat à l’arrivée ». Un discours doux aux oreilles des grands voyageurs, plus délicat à faire passer auprès des Travel Managers.
Adaptation
Le mariage se fera plus visible à partir de la fin avril avec la disparition de la marque L’Avion au profit de la seule OpenSkies et le regroupement complet des services commerciaux et organisationnels des deux compagnies en un seul site, en France. Surtout, la compagnie 100% classe Affaires L’Avion deviendra à ce moment là bi-classe, comme sa maison mère, réduisant le nombre total de sièges à 64 par appareil (les B 757), une partie passant en First (flat bed) et l’autre conservant ses sièges business. Le risque, c’est que l’image du produit risque d’être brouillée. L’avantage, c’est qu’il sera possible de voler de jour à l’aller en business et de revenir pour la nuit en First Flat Bed. Pour ceux dont la politique voyage autorise les réservations en business dans les SBT, c’est le confort assuré. Les prix ne bougent pas : l’aller retour business reste à 1030 € TTC, montant à 1545 € en période de forte demande (yield management oblige). Depuis le mois de février, les vols réalisés par OpenSkies-L'Avion sont éligibles au programme Frequent Flyer de British Airways.
La compagnie est-elle inquiète des restrictions des politiques voyage ? « Notre produit est un excellent produit à un excellent prix, adapté à des réductions de coûts pour les entreprises », affirme Dale Moss, le patron d’OpenSkies. « Attention, trop d’économies nuisent à l’efficacité », surenchérit Marc Rochet, patron de L’Avion, « Cela vaut le coup d’offrir du confort à un salarié qui négociera un bon contrat à l’arrivée ». Un discours doux aux oreilles des grands voyageurs, plus délicat à faire passer auprès des Travel Managers.
