Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Cet adage maintes fois répété semble également vrai dans le monde de l’aéronautique. Selon La Tribune, l’arrêt de la ligne Paris-Newark fin mars par Air France fait depuis les beaux jours d’OpenSkies.
Seule sur la ligne Paris-Newark depuis l’abandon de la liaison par sa concurrente Air France le 25 mars 2012, la compagnie OpenSkie enregistre des très bons taux de réservation sur cette fréquence pour l’été. Ce qui donne des couleurs à cette entreprise All Business - filiale de British Airways - qui peine à trouver son équilibre financier, et fait affirmer à certains que la décision d’Air France l’a «sauvée» rapporte la Tribune, le 2 mai 2012.
Le Directeur général commercial pour l'Europe de l'ouest de British Airways Patrick Malval, également patron d'OpenSkies, interrogé par le journal tempère le propos : «Même si l'arrêt de Newark par Air France apporte un certain flux de passagers Affaires, dire qu'Air France nous a sauvés, c'est aller un peu loin». Il explique que «La tendance est en effet très bonne pour l'été, mais nous avions observé une amélioration dès le premier trimestre, quand Air France assurait la ligne». Pour lui, l’engouement observé vient également des stratégies mises en place comme l’entrée dans le joint-venture de British Airways-Iberia et American Airlines qui lui a apporté de nombreux voyageurs de la compagnie américaine par exemple. Quelles ques soient les raisons, les résultats sont de bon augure pour son changement de modèle économique prévu le 19 juin avec l’arrivée d’une troisième classe dans la cabine.
Le Directeur général commercial pour l'Europe de l'ouest de British Airways Patrick Malval, également patron d'OpenSkies, interrogé par le journal tempère le propos : «Même si l'arrêt de Newark par Air France apporte un certain flux de passagers Affaires, dire qu'Air France nous a sauvés, c'est aller un peu loin». Il explique que «La tendance est en effet très bonne pour l'été, mais nous avions observé une amélioration dès le premier trimestre, quand Air France assurait la ligne». Pour lui, l’engouement observé vient également des stratégies mises en place comme l’entrée dans le joint-venture de British Airways-Iberia et American Airlines qui lui a apporté de nombreux voyageurs de la compagnie américaine par exemple. Quelles ques soient les raisons, les résultats sont de bon augure pour son changement de modèle économique prévu le 19 juin avec l’arrivée d’une troisième classe dans la cabine.
