Alors que les voyageurs d'affaires voient leurs espoirs d'un lancement rapide du projet de ligne TGV entre Bordeaux et Toulouse s’amenuiser, Guillaume Pepy et le maire de la ville rose, Jean-Luc Moudenc, poursuivent leur bras de fer sur le sujet.
Evoquant l'inauguration du TGV Paris – Bordeaux, Guillaume Pepy avait expliqué au micro de France Inter qu'il s'agissait du "dernier pour le moment". Cette réponse avait fortement agacé le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc qui espérait une extension prochaine de la ligne vers sa ville.
Il a alors écrit au patron de la SNCF afin de demander la confirmation des "engagements" pris lors de l'été 2016. "Je ne peux qu’exprimer mon étonnement, pour ne pas dire mon mécontentement, que vous balayiez ainsi d’un revers de main les engagements précis de l’État et de la SNCF de réaliser l’ensemble de la ligne LGV Paris-Toulouse, les repoussant ainsi à une date indéterminée et après d’autres chantiers désormais jugés comme prioritaires par votre société", écrivait ainsi Jean-Luc Moudenc dans sa missive.
Guillaume Pepy a répondu également par une lettre, obtenue par l'AFP. Il explique que "pour le moment", "il n’y a pas (en France) de projet de ligne à grande vitesse (LGV) qui soit en chantier". Il ajoute ensuite "En ce qui concerne la ligne Paris-Toulouse et le projet consistant à prolonger la ligne Paris-Bordeaux au-delà de sa limite actuelle, notamment vers Toulouse, l’instruction de cette ligne par l’État est toujours en cours".
Interrogé par l'AFP, le maire de Toulouse estime que le patron de la compagnie ferroviaire reconnaît dans ce courrier "qu’il n’est pas décisionnaire". Il ajoute cinglant "J’en déduis qu’il aurait dû se taire. Car il s’est exprimé avec une tonalité négative que je ne peux que déplorer".
Il a alors écrit au patron de la SNCF afin de demander la confirmation des "engagements" pris lors de l'été 2016. "Je ne peux qu’exprimer mon étonnement, pour ne pas dire mon mécontentement, que vous balayiez ainsi d’un revers de main les engagements précis de l’État et de la SNCF de réaliser l’ensemble de la ligne LGV Paris-Toulouse, les repoussant ainsi à une date indéterminée et après d’autres chantiers désormais jugés comme prioritaires par votre société", écrivait ainsi Jean-Luc Moudenc dans sa missive.
Guillaume Pepy a répondu également par une lettre, obtenue par l'AFP. Il explique que "pour le moment", "il n’y a pas (en France) de projet de ligne à grande vitesse (LGV) qui soit en chantier". Il ajoute ensuite "En ce qui concerne la ligne Paris-Toulouse et le projet consistant à prolonger la ligne Paris-Bordeaux au-delà de sa limite actuelle, notamment vers Toulouse, l’instruction de cette ligne par l’État est toujours en cours".
Interrogé par l'AFP, le maire de Toulouse estime que le patron de la compagnie ferroviaire reconnaît dans ce courrier "qu’il n’est pas décisionnaire". Il ajoute cinglant "J’en déduis qu’il aurait dû se taire. Car il s’est exprimé avec une tonalité négative que je ne peux que déplorer".
