Pas de vacances pour les voyageurs d’affaires

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Les voyageurs d’affaires français auraient-ils du mal à décrocher de leur boulot ? Il semblerait ! Une étude de Regus révèle que plus de la moitié des actifs français (58%) envisagent de travailler plusieurs heures par jour pendant leur congé d’été. Une tendance généralisée à l’échelle mondiale.

Pas de vacances pour les voyageurs d'affaires
Les vacances ne sont pas synonyme de farniente pour les salariés français. Dans le détail, ils sont 44 % à affirmer qu’ils travailleraient de 1 à 3 heures par jour pendant leurs vacances d’été, tandis qu’ils sont 14 % à pousser jusqu’à plus de 3 heures par jour. A l’échelle mondiale, les résultats sont respectivement de 48 % et 20 %. Des disparités existent cependant selon la taille et le secteur d’activité des entreprises dans lesquelles exercent les collaborateurs. Ainsi, les salariés des TPE-PME sont 48 % à affirmer qu’ils se pencheront sur leurs dossiers de 1 à 3 heures par jour pendant leurs vacances, contre un peu plus d’un tiers pour ceux exerçant dans les grandes entreprises et 19 % de ceux des moyennes entreprises. De même, 17 % des employés des TPE-PME travailleront plus de 3 heures par jour au cours de leurs congés, contre respectivement 7% et 4% des collaborateurs des grandes et moyennes entreprises.
Les plus assidus sont les collaborateurs exerçant dans le secteur des médias et du marketing. les accros au travail ne sont plus que 15 % pour les salariés de la banque-assurance, de 14 % pour ceux du conseil, et de 9 % pour ceux des TIC. Des différences notables s’observent également à l’échelle locale. Si la moitié des Toulousains travailleront jusqu’à 3 heures par jours pendant leurs vacances, le taux est de 48 % pour les Lyonnais, 44 % pour les Parisiens, 39 % pour les Strasbourgeois, et 38 % pour les Niçois. En revanche les Niçois ainsi que les Lyonnais sont respectivement 25 % et 24 % à déclarer se consacrer plus de 3 heures par jour à leur profession lors de leur break, contre 18 % des Toulousains et 13 % des Parisiens.

Ces difficultés à décrocher s’expliquent en partie par le développement des smartphones et des netbooks. 39 % des Français interrogés par Regus ont déclaré qu'ils passeront des coups de fils et consulteront leurs e-mails. Ils resteront ainsi davantage connectés que leurs homologues anglais (25 %) et allemands (10 %) par exemple, mais moins que les professionnels américains (42 %). Ce pourcentage est de 37 % à l’échelle mondiale.
Encore une fois cette tendance évolue selon la taille de l’entreprise. En France, 43 % des employés des TPE-PME ont affirmé qu’ils resteront connectés pendant leur pause estivale contre 32 % de ceux des grandes entreprises et 23% de ceux des moyennes entreprises. En termes de secteur d’activité, les disparités sont également grandes : 67 % des collaborateurs exerçant dans les médias et le marketing resteront connectés, contre 41 %, 38 % et 33 % de ceux de la banque-assurance, du conseil et des TIC. Des différences existent aussi entre les villes de l’Hexagone. Les Niçois sont les plus accros à leur téléphone et leur boite mail (44 %). Ce pourcentage est de 41 % pour les Toulousains, 40 % pour les Parisiens, 36 % pour les Lyonnais et 33 % pour les Strasbourgeois.