Passagers bloqués dans l’UE: des dérogations spéciales pour les visas

286

La fermeture de l'espace aérien européen depuis le 15 avril 2010 a bloqué des ressortissants de pays tiers soumis à l'obligation de visa pour séjourner ou transiter par le territoire des États Schengen ont été perturbés. Des mesures urgentes doivent donc être prises pour surmonter les différentes situations de détresse. La Commission européenne recommande aux États membres d'appliquer des dérogations spéciales pour certaines catégories de voyageurs.

Les personnes titulaires d'un visa de court séjour qui a expiré le ou après le 15 avril 2010 sont concernées. Beaucoup de gens n'ont pas été en mesure de quitter le territoire des États membres avant l'expiration de leur visa Schengen de court séjour. Compte tenu de la situation exceptionnelle et le nombre élevé de personnes concernées, la Commission européenne recommande une dérogation aux règles générales pour les personnes dont les visas ont expiré ou expirera dans la période du 15 avril 2010 jusqu'à la réouverture complète de l'espace aérien européen. Ces personnes seront autorisés à demeurer sur le territoire des États Schengen jusqu'à la normalisation de la circulation aérienne, sans avoir à demander la prolongation de leur visa. Le passeport de ces personnes devrait être estampillé à la sortie sans tenir compte de ces personnes comme ayant séjourné au-delà de la période autorisée.

Pour les personnes qui n'ont pas l'intention d'entrer dans la zone des États membres, mais sont forcées de le faire, deux catégories sont considérées. D'une part, les personnes qui ne peuvent pas retourner dans leur pays de résidence par voie aérienne et qui souhaitent transit par voie terrestre (par exemple, une personne titulaire d'un billet de retour de Londres à Tirana, mais qui souhaite retourner en ferry et train). Deuxièmement, les personnes qui avaient l'intention de transiter par la zone internationale de transit d'un aéroport Schengen, mais sont contraints de quitter l'aéroport de trouver un logement jusqu'à ce que la poursuite du voyage peut avoir lieu.
Étant donné que les ressortissants de pays tiers concernés n'avaient pas l'intention d'entrer sur le territoire des États membres, mais sont contraints de le faire pour des raisons de force majeure », la Commission recommande dérogeant à certaines dispositions et en particulier de renoncer à des frais de visa et de ne pas insister sur le demandeur étant en possession d'une assurance médicale Voyage.