Peigner le caribou ou faire les poches de ses confrères ?

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Selon la presse canadienne, difficile d’admettre que la période est aux économies dans les entreprises. Pourtant, les faits sont là. Pragmatiques, nos confrères québécois résument assez bien la situation : si vous voulez partir, il faudra bien trouver des idées, originales et efficaces. Et d’en recenser quelques unes qui, disons le, tiennent du routard plus que du businessman.

Et pour vous aider à baisser les coûts du voyage d’affaires, nous avons décidé de contribuer à cette réflexion désormais engagée dans toutes les entreprises. Première solution trouvée : le stop ! Et oui, le pouce. Porte d’Orléans ou à l’entrée de Lyon, et hop vous voila parti. Seul handicap, il faut que les clients à voir se trouvent là où vous laissera l’automobiliste conciliant.
Sinon, vous avez le covoiturage. C’est aléatoire, osé et parfois un peu complexe. Valable dans les 30 km autour de l’entreprise. Au-delà, patience obligatoire.
Si vous avez gardé une âme d’ado, rien ne vous empêche de voyager sans ticket dans les trains de la SNCF. C’est risqué même si, selon quelques spécialistes, en connaissant bien les us et coutumes des contrôleurs il est facile de se débrouiller. Après c’est plus compliqué. Il vous faudra attendre un mouvement d’humeur des agriculteurs pour faire Lyon – Marseille en tracteur. Méfiez-vous des opérations escargots des éboueurs, un peu odoriférant une fois chez le client.

Mais le must, c’est l’excuse trouvée par un travailler québécois surpris en train de faire les poches de l’un de ses confrères. Son excuse : il n’avait pas assez d’argent pour avancer les frais d’un voyage professionnel et n’osait pas le dire. Voilà une idée à creuser !

Marcel Lévy