Pekin pourrait taxer les voyageurs d’affaires européens

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Pour répliquer à la taxe Carbonne européenne, Pékin fait preuve d'imagination. Après la possible saisie des avions, l'interdiction de survol du territoire pour les appareils en provenance d'Europe, voici qu'apparaît la taxe d'arrivée. Pour un membre du gouvernement chinois, elle permettrait de compenser les pertes subies par les compagnies nationales. Un projet qui semble attirer des partisans sensibles à un nationalisme affirmé.

Pekin pourrait taxer les voyageurs d'affaires européens
Pour Pékin, la note serait salée : 25 € pour les touristes, 75 € pour les voyageurs d'affaires. Mais le projet à peu de chance d'aboutir et la menace n'a pas effrayée les participants au congrès de IATA qui s'est tenu ces derniers jours. La Chine, qui s'est toujours opposée à cette taxe a pourtant reconnu qu'il fallait prendre en compte la problématique environnementale du transport aérien. Mais à part des mots et des appels à l'Europe, aucune compagnie n'a fait de propositions avancées auprès des motoristes pour les contraindre à étudier et à produire des moteurs moins polluants.