Nouvelle galère sur les rails français ce week-end. Cette fois-ci ce sont les passagers du TGV Paris-Grenoble/Avignon qui se sont retrouvés coincés dans le train durant 4h30 dans la nuit de vendredi à samedi à cause d’une panne de motorisation.
Les 600 voyageurs installés dans le TGV Paris-Grenoble/Avignon qui a quitté la capitale à 19h37 le 29 juin 2012, aura au final mis 12 heures pour rejoindre leur destination au lieu des habituelles trois heures de trajet. Leur train s’est stoppé en pleine voie en Saône-et-Loire vers 21 heures après l’enclenchement d’un dispositif de sécurité prévenant d’un échauffement du moteur - «un rare incident technique», a assuré la SNCF. Les rames, qui avaient pourtant été révisées peu de temps avant le départ, ont alors été plongées dans le noir. Sans climatisation et sans eau, les voyageurs ont dû patienter plus de 4 heures dans des wagons où la température avoisinait les 40° degrés selon France Info. Ce n’est que vers 0h30 qu’ils ont pu monter dans un autre train qui les a menés vers la gare de Lyon. Si les passagers pour Avignon ont pu rapidement poursuivre vers leur destination, ceux voulant aller vers Grenoble ont dû patienter à cause des travaux nocturnes sur la voie. Ces multiples avaries et retards les ont fait arriver dans leur gare à 8 heures du matin samedi 30 juin.
Un passager porte plainte
La SNCF a prévu de rembourser intégralement le billet de train des passagers et d’offrir en plus aux malchanceux voyageurs à destination de la gare iséroise un aller-retour Paris-Grenoble. Un geste qui n’a pas atténué la colère de l’un d’eux. Julien Coissac a confié au micro de RTL –le 1er juillet 2012 - sa volonté de porter plainte contre la SNCF pour "mise en danger de la vie d'autrui". Le client mécontent assure que «C'était le Titanic ce train !» et qu'un train est passé à proximité des passagers pendant leur transfert dans le train de secours.
Un passager porte plainte
La SNCF a prévu de rembourser intégralement le billet de train des passagers et d’offrir en plus aux malchanceux voyageurs à destination de la gare iséroise un aller-retour Paris-Grenoble. Un geste qui n’a pas atténué la colère de l’un d’eux. Julien Coissac a confié au micro de RTL –le 1er juillet 2012 - sa volonté de porter plainte contre la SNCF pour "mise en danger de la vie d'autrui". Le client mécontent assure que «C'était le Titanic ce train !» et qu'un train est passé à proximité des passagers pendant leur transfert dans le train de secours.
