Aurait-on frôlé la catastrophe, cette nuit du 3 au 4 novembre? Dans un premier temps, il y a eu l’annonce prématurée du crash d’un A380 au-dessus de l’île indonésienne de Batan. Heureusement, l’information était fausse et l’appareil a pu revenir à Singapour où il s’est posé sans problème. Mais il semble qu'une catastrophe a été évitée de justesse pour cet avion qui faisait la liaison Singapour/Sydney. Il n'y a aucun blessé parmi les passagers ou les membres d'équipage.
Ce sont des débris d'un moteur de l’appareil, retrouvés dans l’île, qui avaient conduit les autorités indonésiennes de l’île à annoncer précipitamment le crash sans avoir pour autant retrouver d’autres pièces majeures de l’avion. En fait, une panne, suivie semble-t-il d’une petite explosion, aurait détruit une partie d'un moteur. L'avion dispose de 4 moteurs et l’équipage, formé pour voler en conditions extrêmes, a appliqué les mesures d’urgence prévues face à ce type de situation et fait demi-tour pour venir se poser à Singapour. C'est le premier incident majeur impliquant un A 380.
Indépendamment des hypothèses techniques et des constats qui seront réalisés sur l’appareil, la presse indonésienne se demande si l’éruption du volcan Merapi, sur l’île de Java, ne serait pas à l’origine de l’incident. La reprise des activités volcaniques dans la région inquiète les autorités indonésiennes.
Indépendamment des hypothèses techniques et des constats qui seront réalisés sur l’appareil, la presse indonésienne se demande si l’éruption du volcan Merapi, sur l’île de Java, ne serait pas à l’origine de l’incident. La reprise des activités volcaniques dans la région inquiète les autorités indonésiennes.