Qantas remplit ses cartes d’embarquement à la main

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Quand l’informatique est en panne que faire ? Revenir au papier et au crayon, tout simplement. C’est la solution qu’a trouvé Qantas lorsque son système de gestion des cartes d’embarquement Amadeus n’a plus voulu fonctionner le matin du 30 novembre. Le personnel au sol a rempli à la main les titres de transport de centaines de passagers sur le départ. Devenant encore une fois la cible des moqueries du web.

Qantas remplit ses cartes d’embarquement à la main
Quand ce ne sont pas ses hommes qui lâchent Qantas, ce sont ses machines. A travers le monde, ses appareils qui délivrent les cartes d’embarquements ont refusé de fonctionner le 30 novembre 2011 à partir de 6h40 (heure australienne). Le personnel de la compagnie ont alors dû remettre des billets dactylographiés aux passagers : une aventure qui en a encore fait la risée des réseaux sociaux, Twitter en tête. Mais cette fois-ci, la compagnie australienne tant raillée par ses clients était victime au même titre qu’eux. En fait, c’est le système d’Amadeus qui était en panne. En plus de ne pouvoir éditer les tickets, il était impossible de lire les codes barres et les cartes de fidélité. Ce problème a créé quelques retards sur les vols du matin et les passagers avec des bagages ont été placés sur les horaires suivants. Le service informatique a été rétabli vers 9h. British Airways, Air France, Lufthansa et d’autres compagnies, utilisatrices d'Amadeus, ont également eu le même souci. Mais avec le décalage horaire, il a été un peu moins remarqué....