Qatar Airways souhaite étendre sa toile en Inde, et le transporteur du Golfe veut pour cela lancer sa propre compagnie aérienne dans le ciel indien. Les acteurs de l'aérien locaux ont déjà fait connaître leur opposition au projet.
Lors de son passage à l'ITB Berlin, le CEO de Qatar Airways Akbar Al Baker a fait part du nouveau projet de son groupe : une compagnie aérienne basée en Inde. Il a expliqué "Nous aurons une compagnie domestique en Inde qui appartiendra à Qatar Airways et à notre branche d'investissement d’État, puisque l'Inde autorise désormais les investissements étrangers directs dans les transporteurs domestiques en Inde". Il a ajouté "Nous allons bientôt faire une demande à cet effet, et nous agirons à partir de là". Le patron de la compagnie du Golfe n'a donné aucun autre détail sur son projet.
Cette nouvelle ne plaît pas à la Federation of Indian Airlines, organisation qui réunit les compagnies aériennes indiennes comme IndiGo, Jet Airways et Go Air. Elle a déjà indiqué qu'elle poursuivrait le ministère de l'Aviation devant les tribunaux si nécessaire comme elle l'a fait pour l'attribution de la licence d'AirAsia India (51% Tata Sons et 49% AirAsia Malaysia) ou encore celle de Vistara (Tatas Sons et Singapore Airlines sont dans son capital).
Les opposants à la nouvelle compagnie de Qatar Airways mettent entre autres en avant qu'il n'y a pas de réciprocité avec le Qatar. Les investisseurs indiens ne peuvent pas y lancer un transporteur.
Cette nouvelle ne plaît pas à la Federation of Indian Airlines, organisation qui réunit les compagnies aériennes indiennes comme IndiGo, Jet Airways et Go Air. Elle a déjà indiqué qu'elle poursuivrait le ministère de l'Aviation devant les tribunaux si nécessaire comme elle l'a fait pour l'attribution de la licence d'AirAsia India (51% Tata Sons et 49% AirAsia Malaysia) ou encore celle de Vistara (Tatas Sons et Singapore Airlines sont dans son capital).
Les opposants à la nouvelle compagnie de Qatar Airways mettent entre autres en avant qu'il n'y a pas de réciprocité avec le Qatar. Les investisseurs indiens ne peuvent pas y lancer un transporteur.
