Quand la SNCF traque les « twits » de son personnel

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La "demande d'explications" que nous publions ici est la première étape d'une procédure disciplinaire à la Sncf. Elle circule sur la messagerie de l'entreprise et a été largement reprise sur le Twitter. On reproche à un conducteur, TchouTchouman (son pseudonyme sur Twitter), des propos tenus dans un train qu'il conduisait entre Paris Saint Lazare et Saint Cloud le mardi 12 mars 2013.

Si la nature des propos incriminés (voir image) vont manifestement au delà du comportement "attendu" d'un conducteur de trains, la SNCF ne cache plus son agacement global face aux communications qui transpirent sur les blogs et autres réseaux sociaux. On connait l'histoire de Ouigo dont l'ensemble des informations circulait sur le net avant même la moindre communication officielle. Depuis peu, sur des sites encore confidentiels, on peut suivre une partie des discussions engagées entre certains syndicats et la direction. Des documents confidentiels sont diffusés pour démontrer ce qui est considéré comme "une mauvaise foi permanente de la direction". La discrétion inhabituelle de Guillaume Pepy dans les médias, ces dernières semaines, renforce sans doute l'envie de communication du personnel ? Au moment même où s'engage le dialogue sur la réforme ferroviaire, les cheminots se lâchent sur le net. Autant de sources d'informations que la SNCF aura du mal à faire taire.
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