Quand une hôtesse de l’air surmenée annonce un crash imaginaire !

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Il faut une sacré dose de surmenage pour annoncer avant le décollage que l’avion que l’on prend risque de se crasher, victime d’un attentat terroriste. Et pourtant, c’est le discours qu’a tenu une PNC d’American Airlines. Le vol qui allait de Dallas à Chicago a dû être retardé de deux heures, le temps de maitriser l’hôtesse qui se débattait et hurlait des propos incompréhensibles.

Quand une hôtesse de l’air surmenée annonce un crash imaginaire !
Pour la compagnie, ce «pétage de plomb» serait liée à la pression et au surmenage. Pour mémoire, AA est en fortes difficultés financières et le personnel «est inquiet de son avenir et pourrait, de fait, traverser des périodes de dépression». A l'installation à bord de l'avion, la PNC a commencé à évoquer le fait que «l’avion n’était pas prêt de décoller et qu’il allait avoir des difficultés techniques». Avant de conclure «Nous devons faire demi-tour». Des propos immédiatement démentis par un autre membre d’équipage qui a cherché à calmer sa collègue en proie à un vif énervement. Il a fallu quatre agents de bord pour maîtriser l’hôtesse visiblement dans un état de nerfs avancé. Selon les passagers qui s’inquiétaient de la situation, c’est le calme du commandant de bord et la réaction immédiate de l’équipage qui ont permis un retour à la porte d’embarquement Transportée à l’hôpital, l’hôtesse devrait y rester quatre jours le temps de subir des examens et ne devrait pas reprendre un poste à bord avant quelques mois.