Qubit analyse le futur du voyage

52

L’étude proposée par Qubit décrypte comment la technologie intelligente, l'innovation humaine et les disruptions digitales continuent d'impulser le changement dans l'industrie du voyage. Réalisé à partir d’intervenants anglo-saxons, ce travail donne cependant une idée des évolutions possibles de l’industrie du voyage même si certaines assertions sont loin de correspondre, aujourd’hui, à la vision française des déplacements d’affaires ou du loisir.

Spécialiste de l'hyperpersonnalisation de sites e-commerce, Qubeit donne avec ce travail une vision globale de l’évolution technologique du voyage et de son train de nouveautés comme la personnalisation des recherches ou l’adaptabilité du voyageur en fonction de ses attentes. L’univers étudié aborde une vision classique de l’hypertechnologie, sous l'angle "la place de l’homme face à la machine". Ni simple opposition, ni adoption aveugle. La question reste complexe.

Dès introduction, l’entreprise évoque un rapport du Conseil d’orientation pour l’emploi rendu public en janvier, qui explique que "l’automatisation menace 10% des emplois en France, un chiffre à prendre avec du recul lorsque l’on sait que ce sont 35% des emplois qui sont concernés au Royaume-Uni (d’après une étude menée par l’Université d’Oxford et Deloitte), et 47% aux États-Unis (selon une étude de l’Université d’Oxford datée de 2013)".

Un constat qui conduit naturellement à préciser que le monde du voyage est peu touché, même si les habitudes des voyageurs évoluent. Qubit constate cependant que l’ubérisation des métiers est à la fois un enjeu et une menace. Et de fait, la numérisation des fonctions offertes aux voyageurs changent profondément leur regard. Un constat que font tous les acteurs interrogés dans l’étude.

Attention, l’approche reste très orientée « loisir » même si quelques pistes évoquées sont intéressantes pour les déplacements professionnels.

Téléchargez l'étude