La DGAC vient de publier sa note mensuelle sur les résultats aériens français d’octobre 2012. Elle montre que l’évolution du trafic de passagers a nettement ralenti en France métropolitaine ce mois-là (+ 0, 1%), après plusieurs mois de croissance soutenue (+ 3,3 % en moyenne depuis le début de l’année).
La stagnation du trafic international en octobre est tout particulièrement notable, alors que ce trafic était en progression soutenue depuis le début de l’année (+3,5 % en moyenne). Si l’activité entre la France et le Moyen-Orient (+3,8 %), le Maghreb (+3,2 %) et l’Europe (1,1% pour l’Union Européenne et 3,3 % pour «Autre Europe») sont en expansion, les trafics avec l’Amérique du Nord (-7,9 %), l’Amérique Latine (-3,2 %), l’Asie (-2,1 %) et l’Afrique (-11,5 %) sont tous en net recul. Le trafic avec l’Outre Mer recule de nouveau (-10,7 %), une évolution qui s’inscrit dans la tendance observée depuis mai 2012.
Le trafic intérieur tiré par la Province
Dans ce contexte de ralentissement, le trafic intérieur de la métropole maintient sa progression (+2,1 %) grâce aux liaisons transversales (+13 %), Celles-ci enregistrent des croissances à deux chiffres depuis le début de l’année (avril : +14,2 %, juin :+15,5 %, juillet :+19,7 %, août : +26,7 %, septembre : +14,3 %) grâce à l’offre des compagnies low-cost mais également la politique des «bases de province» d’Air France. Le trafic Paris-Province continue pour sa part de reculer (-2,3 % en octobre et -1,3 % depuis le début de l’année). Dans ces conditions, on constate que les aéroports de province «font mieux» que les aéroports parisiens. Le trafic d’ADP recule de 2,1 % en octobre 2011 et affiche une croissance limitée à 1% sur l’année. Inversement les résultats des grands aéroports de province sont très largement positifs avec des progressions en octobre qui dépassent les 5% : Nice (+5,6%), Marseille (+4,5 %), Toulouse (+9,7 %), Bordeaux (+7,2 %), avec toutefois, des rythmes inférieurs à ceux enregistrés de cet été.
Au niveau européen : le trafic des aéroports de l‘Union européenne est orienté à la baisse en octobre (-1,3%) alors qu’il progresse (+7,8%)[1] dans les aéroports situés en périphérie, tel est le cas d’Istamboul avec +19,1%. Quant aux mouvements d’avions, ils sont en recul tant au niveau de l’espace Eurocontrol (39 pays) (-2,4% depuis le début de l’année) que national (-1,9% dont -2,9% pour les survols).
Le trafic intérieur tiré par la Province
Dans ce contexte de ralentissement, le trafic intérieur de la métropole maintient sa progression (+2,1 %) grâce aux liaisons transversales (+13 %), Celles-ci enregistrent des croissances à deux chiffres depuis le début de l’année (avril : +14,2 %, juin :+15,5 %, juillet :+19,7 %, août : +26,7 %, septembre : +14,3 %) grâce à l’offre des compagnies low-cost mais également la politique des «bases de province» d’Air France. Le trafic Paris-Province continue pour sa part de reculer (-2,3 % en octobre et -1,3 % depuis le début de l’année). Dans ces conditions, on constate que les aéroports de province «font mieux» que les aéroports parisiens. Le trafic d’ADP recule de 2,1 % en octobre 2011 et affiche une croissance limitée à 1% sur l’année. Inversement les résultats des grands aéroports de province sont très largement positifs avec des progressions en octobre qui dépassent les 5% : Nice (+5,6%), Marseille (+4,5 %), Toulouse (+9,7 %), Bordeaux (+7,2 %), avec toutefois, des rythmes inférieurs à ceux enregistrés de cet été.
Au niveau européen : le trafic des aéroports de l‘Union européenne est orienté à la baisse en octobre (-1,3%) alors qu’il progresse (+7,8%)[1] dans les aéroports situés en périphérie, tel est le cas d’Istamboul avec +19,1%. Quant aux mouvements d’avions, ils sont en recul tant au niveau de l’espace Eurocontrol (39 pays) (-2,4% depuis le début de l’année) que national (-1,9% dont -2,9% pour les survols).
