La rentrée est souvent une période de remise en question, une occasion de se réinventer. Plus encore qu’à l’occasion de la nouvelle année calendaire, on se voit reparti sur de nouvelles bases. Enfiler les vieilles pantoufles ? Pas question, même pour faire un voyage d’affaires confortable !
La semaine de rentrée des classes marque le coup d’envoi de la dernière partie de l’année, celle à l’occasion de laquelle seront tirés les bilans, renégociés les contrats de l’année suivante, réorganisées si possible les méthodes de travail. Avec l’objectif d’avoir plus de pertinence et d’efficacité. Bonjour la pression ! Et si c’était l’occasion, disons le mot, de se réinventer ? De la même façon que les enfants adorent ouvrir un cahier neuf, pourquoi devrions nous, adulte, abandonner le plaisir de la page blanche ?
Aux Etats-Unis court actuellement une mode, le NWOW. Il y a un effet Waou dans la prononciation, mais c’est tout bonnement un New World of Work. « Tout bonnement » est un peu vite dit puisqu’il s’agit d’un vaste programme. Une nouvelle culture de travail qui passe par des espaces de travail flexibles, le renforcement du travail à domicile et pour tout dire, une tendance à travailler éventuellement moins mais surtout mieux. Prenons le pari : pas de réunion avant 9h, pas après 17h. Inutile de passer au bureau avant de prendre un vol à midi, autant travailler le dossier à la maison avant de se rendre directement à l’aéroport. Prendre le temps de déplacement pour faire le point et, dans le train ou l’avion, se projeter dans les semaines voire les mois qui viennent plutôt que de bûcher les dossiers immédiats. Donner du sens, de la perspective. Revendiquer la confiance plutôt que de justifier encore et toujours le moindre rendez-vous, le plus petit coup de fil, et de vivre dans le stress. Utopie ? Un peu, sans doute, avec la pression économique. Et pourtant : le fait de desserrer l’étau permet de travailler plus efficacement, ce que prouve le temps de sieste que certaines entreprises accordent désormais à leurs salariés. Respirons, c’est le mot d’ordre de la rentrée.
Hélène Retout
Aux Etats-Unis court actuellement une mode, le NWOW. Il y a un effet Waou dans la prononciation, mais c’est tout bonnement un New World of Work. « Tout bonnement » est un peu vite dit puisqu’il s’agit d’un vaste programme. Une nouvelle culture de travail qui passe par des espaces de travail flexibles, le renforcement du travail à domicile et pour tout dire, une tendance à travailler éventuellement moins mais surtout mieux. Prenons le pari : pas de réunion avant 9h, pas après 17h. Inutile de passer au bureau avant de prendre un vol à midi, autant travailler le dossier à la maison avant de se rendre directement à l’aéroport. Prendre le temps de déplacement pour faire le point et, dans le train ou l’avion, se projeter dans les semaines voire les mois qui viennent plutôt que de bûcher les dossiers immédiats. Donner du sens, de la perspective. Revendiquer la confiance plutôt que de justifier encore et toujours le moindre rendez-vous, le plus petit coup de fil, et de vivre dans le stress. Utopie ? Un peu, sans doute, avec la pression économique. Et pourtant : le fait de desserrer l’étau permet de travailler plus efficacement, ce que prouve le temps de sieste que certaines entreprises accordent désormais à leurs salariés. Respirons, c’est le mot d’ordre de la rentrée.
Hélène Retout
