Pour le Directeur Général Adjoint de Ryanair, Michael Cawley, il n’y a pas de doute : sa compagnie pourrait attirer 10 millions de touristes en Grèce au cours des trois prochaines années, si les taxes de l’aéroport d’Athènes étaient moins importantes.
Lors d’une conférence à Athènes le 24 avril 2013, le dirigeant de Ryanair a accusé les gestionnaires de l’aéroport grec d’être responsables de la chute du trafic aérien de la plate-forme en raison des taxes importantes qu’ils demandent. Il a ainsi indiqué que s’ils diminuaient la charge de 12 euros à 5 euros par passager, la compagnie pourrait se développer comme elle le souhaite et transporter 10 millions de touristes au cours des 3 prochaines années. La réponse des responsables de l’aéroport d’Athènes ne s’est pas faite attendre : il n’y aura pas de baisse des taxes. Mais Ryanair n’a pas dit son dernier mot, elle compte plaider sa cause auprès du ministre du développement, Kostis Hatzidakis.