Pour la 1ère fois depuis la réforme du rail votée cet été – malgré deux semaines de grève des cheminots – les syndicats ont été convoqués mercredi en Comité Central d’Entreprise pour que leur direction leur présente plus concrètement son projet.
Réorganiser le travail pour gagner sur les coûts, réunifier SNCF et RFF, améliorer le service aux voyageurs, tels sont les projets de la Direction qui doit aussi stabiliser voire réduire la dette (44 milliards d’euros). La réforme prévoit de regrouper dans un même groupe public, SNCF Mobilités, qui fera rouler les trains, et SNCF Réseau, chargé de l'infrastructure, activité gérée de façon séparée depuis 1997 par la SNCF et Réseau ferré de France (RFF). L’organisation est un peu complexe puisque deux établissements publics seront chapeautés par un troisième, mais elle reposera sur une gouvernance devant "garantir l'unité dans l'autonomie", explique la SNCF dans le projet remis aux élus du personnel, dont l'AFP a obtenu copie.
Pour l'heure, tous les syndicats jugent le projet "incomplet", "abstrait" ou "illisible", selon les commentaires recueillis par l’AFP. Pour y voir "plus clair", ils ont demandé ce mercredi une expertise pour disposer d'ici à la fin d'année de "projections sur l'emploi ». Jusqu'ici, l'évolution des conditions de travail n'a pas été abordée. Le projet évoque une négociation à venir "sur le régime de durée du travail". Ce sera le vrai sujet sensible de cette réforme car pour la structure elle-même et dans la mesure ou elle est réglée par la loi, il n'y a pas vraiment matière à consultation des syndicats, que les uns ou les autres soient d'accord ou pas.
Pour l'heure, tous les syndicats jugent le projet "incomplet", "abstrait" ou "illisible", selon les commentaires recueillis par l’AFP. Pour y voir "plus clair", ils ont demandé ce mercredi une expertise pour disposer d'ici à la fin d'année de "projections sur l'emploi ». Jusqu'ici, l'évolution des conditions de travail n'a pas été abordée. Le projet évoque une négociation à venir "sur le régime de durée du travail". Ce sera le vrai sujet sensible de cette réforme car pour la structure elle-même et dans la mesure ou elle est réglée par la loi, il n'y a pas vraiment matière à consultation des syndicats, que les uns ou les autres soient d'accord ou pas.
