Pour notre chroniqueur ferroviaire, Patric Le Rolland, les semaines qui s’annoncent à SNCF seront sans doute difficiles à vivre pour les voyageurs. Un calendrier des réjouissances qui débute le 10 mai et ira crescendo jusqu'au 19 mai, date d'une grève reconductible sur l’ensemble du réseau.
Début des hostilités à la SNCF dès le 10 mai avec la manifestation nationale des cheminots à Paris (départ Paris Montparnasse, direction boulevard St Germain – siège du Ministère des Transports). Au menu : des perturbations dans les transports urbains du quartier et, peut-être, quelques ralentissements sur le réseau TER et Banlieue. La manifestation est organisée à l’appel de la CGT, SUD, UNSA, CFDT pour peser sur les négociations et l’harmonisation des conditions de travail dans le secteur ferroviaire. La CGT (SUD lui embraye le pas) présente cette manifestation comme un ultimatum, un dernier avertissement au gouvernement, au syndicat patronal UTP, à la SNCF. Notons que selon les cheminots, la légalité de ce préavis est contestée par la direction SNCF. Peu importe, SUD a de son côté un autre préavis qui court depuis un certain temps et jusqu’au 31mai. On devrait en savoir plus dès ce 9 mai.
A toutes fins utiles et si le message précédent n'est pas entendu, un peu partout fleurissent auprès des personnels (les réseaux sociaux aident) les pré-annonces d’une grève reconductible à partir du 19 mai.
D’ici là, il peut se passer beaucoup de choses et on ne peut exclure beaucoup de stratégies de posture : crier beaucoup et très fort pour valoriser quelques atermoiements toujours possibles des autorités et des entreprises concernées par le sujet. Mais si grève il y a, il est à peu-près certain que l’heure n’est plus aux actions de 24 heures.
Pour la journée du 10 mai, avec sa manifestation, il n’est pas exclu qu’il y ait ici ou là des préavis locaux pour couvrir la participation des cheminots à ce rassemblement à Paris. Mais en général, ils ne provoquent guère de perturbations très visibles sur la circulation des trains. Les cheminots sont rodés à ce type de démonstration de force. Ils savent qu’’une manifestation nationale est par nature incompatible avec des perturbations dans les transports vers Paris (aller comme retour). De fait, au-delà des militants, élus et représentants du personnel, les troupes appelées à se mobiliser sont celles qui ne sont pas au travail ce jour là, ce qui doit bien représenter au moins le quart si ce n’est la moitié des effectifs compte-tenu des régimes de travail 7 jours sur 7, 24h / 24 pour de nombreuses catégories avec en conséquence des repos en milieu de semaine et donc de la disponibilité pour faire le déplacement.
La manifestation est doublée d’une autre de cheminots également (mais retraités cette fois) à l’appel de CGT, UNSA et SUD des questions propres au régime social particulier (caisse de prévoyance et de retraite) et destiné au Ministère des Affaires Sociales avec lequel il y a quelques fâcheries.
PLR
A toutes fins utiles et si le message précédent n'est pas entendu, un peu partout fleurissent auprès des personnels (les réseaux sociaux aident) les pré-annonces d’une grève reconductible à partir du 19 mai.
D’ici là, il peut se passer beaucoup de choses et on ne peut exclure beaucoup de stratégies de posture : crier beaucoup et très fort pour valoriser quelques atermoiements toujours possibles des autorités et des entreprises concernées par le sujet. Mais si grève il y a, il est à peu-près certain que l’heure n’est plus aux actions de 24 heures.
Pour la journée du 10 mai, avec sa manifestation, il n’est pas exclu qu’il y ait ici ou là des préavis locaux pour couvrir la participation des cheminots à ce rassemblement à Paris. Mais en général, ils ne provoquent guère de perturbations très visibles sur la circulation des trains. Les cheminots sont rodés à ce type de démonstration de force. Ils savent qu’’une manifestation nationale est par nature incompatible avec des perturbations dans les transports vers Paris (aller comme retour). De fait, au-delà des militants, élus et représentants du personnel, les troupes appelées à se mobiliser sont celles qui ne sont pas au travail ce jour là, ce qui doit bien représenter au moins le quart si ce n’est la moitié des effectifs compte-tenu des régimes de travail 7 jours sur 7, 24h / 24 pour de nombreuses catégories avec en conséquence des repos en milieu de semaine et donc de la disponibilité pour faire le déplacement.
La manifestation est doublée d’une autre de cheminots également (mais retraités cette fois) à l’appel de CGT, UNSA et SUD des questions propres au régime social particulier (caisse de prévoyance et de retraite) et destiné au Ministère des Affaires Sociales avec lequel il y a quelques fâcheries.
PLR