C’est le 5 août dernier que la loi sur la réforme ferroviaire a été promulguée mettant fin aux mouvements sociaux sur le sujet. La grève des cheminots, en juin dernier, n’aura donc servi à rien.
Cette loi sur la réforme ferroviaire met fin à la séparation entre Réseau ferré de France (RFF) et la SNCF.
Concrètement, le texte met en place une structure ferroviaire, autour d'un établissement public de tête, la SNCF et de deux établissements « filles » : le gestionnaire d'infrastructure (SNCF Réseau) et l'exploitant (SNCF Mobilités).
Pour beaucoup, l’objectif attendu de cette structure devrait se traduire par une meilleure gestion de la dette (45 milliards d’euros environ) en limitant les surcoûts engendrés par des établissements jusqu’ici indépendants. Autre souhait du gouvernement, une direction simplifiée capable de travailler sans état d’âme. Seule inconnue, la gestion des personnels qui a tant inquiété les cheminots depuis 2013. Le texte s'engage à ne pas s'attaquer au statut des cheminots même s'il autorise l'utilisation d'embauches contractuelles dans certains domaines techniques.
Concrètement, le texte met en place une structure ferroviaire, autour d'un établissement public de tête, la SNCF et de deux établissements « filles » : le gestionnaire d'infrastructure (SNCF Réseau) et l'exploitant (SNCF Mobilités).
Pour beaucoup, l’objectif attendu de cette structure devrait se traduire par une meilleure gestion de la dette (45 milliards d’euros environ) en limitant les surcoûts engendrés par des établissements jusqu’ici indépendants. Autre souhait du gouvernement, une direction simplifiée capable de travailler sans état d’âme. Seule inconnue, la gestion des personnels qui a tant inquiété les cheminots depuis 2013. Le texte s'engage à ne pas s'attaquer au statut des cheminots même s'il autorise l'utilisation d'embauches contractuelles dans certains domaines techniques.
