Après l’accident du train Paris-Limoges du 12 juillet 2013, la SNCF a lancé une campagne de vérification nationale des aiguillages. 99 % des installations ont d'ores et déjà été inspectées. Lors d’une conférence le 24 juillet 2013, la compagnie ferroviaire a indiqué n’avoir relevé aucun risque pour la sécurité.
La SNCF a contrôlé l'ensemble des 5.000 aiguillages et 100.000 éclisses du réseau ferroviaire national après avoir découvert qu’une éclisse était à l’origine du déraillement du train Paris-Limoges du 12 juillet 2013. «Les vérifications n'ont pas décelé de situation de nature à engager la sécurité», a assuré Pierre Izard, directeur de la branche SNCF Infra chargée de l'entretien du réseau, lors d'une conférence de presse le 24 juillet 2013. Il ajoute que le nombre d'interventions lors de cette campagne de vérification a été «relativement bas». Ainsi, 4 % des aiguillages vérifiés ont dû subir des «réglages de géométrie préventifs», 5 % des attaches rail/traverses ont fait l’objet d’un resserrage préventif et 6 % des boulons ont été resserrés et 0,2 % ont été remplacés.
A la suite du drame de Brétigny sur Orge, la SNCF a renforcé les vérifications sur ses aiguillages. Elle a prévu de contrôler et intervenir sur les installations les plus sollicitées «chaque semaine plutôt que tous les quinze jours, au cours des prochaines semaines». Guillaume Pepy président de la SNCF espère que cette opération permettra de «comprendre les mécanismes qui auraient pu intervenir lors de la catastrophe de Brétigny». En effet, si la thèse d’une éclisse détachée a été confirmée par une enquête interne de la SNCF et RFF, les deux entreprises n’ont pas encore déterminé pourquoi la pièce n’était pas fixée «Toutes les hypothèses sont considérées mais aucune n'est privilégiée», ajoute le dirigeant de la compagnie ferroviaire.
A la suite du drame de Brétigny sur Orge, la SNCF a renforcé les vérifications sur ses aiguillages. Elle a prévu de contrôler et intervenir sur les installations les plus sollicitées «chaque semaine plutôt que tous les quinze jours, au cours des prochaines semaines». Guillaume Pepy président de la SNCF espère que cette opération permettra de «comprendre les mécanismes qui auraient pu intervenir lors de la catastrophe de Brétigny». En effet, si la thèse d’une éclisse détachée a été confirmée par une enquête interne de la SNCF et RFF, les deux entreprises n’ont pas encore déterminé pourquoi la pièce n’était pas fixée «Toutes les hypothèses sont considérées mais aucune n'est privilégiée», ajoute le dirigeant de la compagnie ferroviaire.
