Le Tribunal de Commerce de Paris a jugé qu'aucun projet présenté ne permettrait une relance sérieuse de l'activité navale à Calais, l'entreprise est liquidée, les 880 salariés licenciés.
Le Tribunal de Commerce de Paris a jugé qu'aucun projet présenté ne permettrait une relance sérieuse de l'activité navale à Calais, l'entreprise est liquidée, les 880 salariés licenciés. Ce qui ne veut pas dire que l'activité est définitivement arrêtée, presque au contraire: débarrassée de sa dette, elle intéresse plusieurs repreneurs. Ainsi Eurotunnel pourrait se porter acquéreur des bateaux, quitte à en confier l'exploitation aux anciens salariés de SeaFrance. L'armateur Louis Dreyfus serait aussi sur les rangs, et la Scop pourrait se créer pour racheter les bateaux qui vont être mis aux enchères. La SNCF a annoncé qu'elle provisionnait 36 millions d'euros au titre des indemnités liées à la liquidation de SeaFrance, sa filiale.
