À l’heure où Lyon accueille jusqu’au 3 janvier, sous un froid digne de Sibérie, le salon séminaires business/event au Centre des congrès – Cité internationale, il est bon de se rappeler que Paris n’est pas la France. Un postulat que certains ont parfois tendance à oublier !
Pour la 9ème édition de ce salon, près de 180 exposants viennent renforcer la 3ème position de la région Rhône-Alpes en terme de destination Mice après PACA et Paris. Le rapport Pélisson précisait de façon sous-jacente que la ville lumière ne faisait plus recette auprès des entreprises étrangères tout en rajoutant que la France devait devenir un pays d’événement ! L’axe régional est tout naturellement devenu un atout.
Quelques chiffres : 70 % des événements d’entreprises Françaises sont réalisés en France, 30 % à l’étranger (dont 18 % des 30 sur des longues distances). Sur les 70 % France, la répartition est déséquilibrée, mais bien symptomatique de notre pays : 50 % Paris, 50 % province. Rappelons-le, la motivation de déplacement est un des points que chaque organisateur doit travailler. Donner envie, préparer à recevoir un message, vendre du rêve, de l’émotion…
Les participants qui font leur valises pour se rendre sur un lieu événementiel, empruntent un mode de transport, passent une nuit ou deux dans un hôtel… De fait, ils partent bien en voyage ! Certes les formats sont plus courts, mais les ressources régionales sont attractives (visites, activités, gastronomie, culture, lieux..). Valoriser son image, dynamiser ses collaborateurs, faire se rencontrer son réseau, découvrir, visiter…mais aussi bosser… dans les régions de France, c’est possible.
Prenons quelques cas :
- Un réseau de Franchises qui doit contractuellement se réunir une fois par an, va avoir tendance à réaliser un tour de France pour sa convention annuelle, mettant ainsi en valeur les régions au fil des ans.
- Un réseau de succursales ou d’entités commerciales qui a pour objectif de faire croiser les expériences, d’échanger les bonnes pratiques ou de simplement faire se connaître ses directions d’agences va privilégier l’axe régional.
- Une société Parisienne cherchant le « dépaysement » proche sans avoir un gros budget déplacement va aussi trouver des points d’ancrages régionaux forts.
Mais attention pour les deux premiers cas, nous trouvons bien souvent la problématique transfert ou acheminement. Est-ce facile pour un franchisé de Quimper d’aller en convention à Vittel ? Pas vraiment, car c’est au bas mot 6 h de voyage et ce pour « rester » en France. On vient bien que le mot province peut aussi avoir ses limites s’il n’est pas réfléchi très en amont.
Enfin, il convient de rappeler qu’il faut bien souvent comme pour un événement à l’étranger, s’y prendre plusieurs nombreux mois à l’avance, dans la mesure ou les capacités d’accueil en terme d’hébergement de notre Hexagone peuvent s’avérer limitées dès qu’une convention ou un congrès atteint une taille de 3/500 pax.
Serge Tapia
Quelques chiffres : 70 % des événements d’entreprises Françaises sont réalisés en France, 30 % à l’étranger (dont 18 % des 30 sur des longues distances). Sur les 70 % France, la répartition est déséquilibrée, mais bien symptomatique de notre pays : 50 % Paris, 50 % province. Rappelons-le, la motivation de déplacement est un des points que chaque organisateur doit travailler. Donner envie, préparer à recevoir un message, vendre du rêve, de l’émotion…
Les participants qui font leur valises pour se rendre sur un lieu événementiel, empruntent un mode de transport, passent une nuit ou deux dans un hôtel… De fait, ils partent bien en voyage ! Certes les formats sont plus courts, mais les ressources régionales sont attractives (visites, activités, gastronomie, culture, lieux..). Valoriser son image, dynamiser ses collaborateurs, faire se rencontrer son réseau, découvrir, visiter…mais aussi bosser… dans les régions de France, c’est possible.
Prenons quelques cas :
- Un réseau de Franchises qui doit contractuellement se réunir une fois par an, va avoir tendance à réaliser un tour de France pour sa convention annuelle, mettant ainsi en valeur les régions au fil des ans.
- Un réseau de succursales ou d’entités commerciales qui a pour objectif de faire croiser les expériences, d’échanger les bonnes pratiques ou de simplement faire se connaître ses directions d’agences va privilégier l’axe régional.
- Une société Parisienne cherchant le « dépaysement » proche sans avoir un gros budget déplacement va aussi trouver des points d’ancrages régionaux forts.
Mais attention pour les deux premiers cas, nous trouvons bien souvent la problématique transfert ou acheminement. Est-ce facile pour un franchisé de Quimper d’aller en convention à Vittel ? Pas vraiment, car c’est au bas mot 6 h de voyage et ce pour « rester » en France. On vient bien que le mot province peut aussi avoir ses limites s’il n’est pas réfléchi très en amont.
Enfin, il convient de rappeler qu’il faut bien souvent comme pour un événement à l’étranger, s’y prendre plusieurs nombreux mois à l’avance, dans la mesure ou les capacités d’accueil en terme d’hébergement de notre Hexagone peuvent s’avérer limitées dès qu’une convention ou un congrès atteint une taille de 3/500 pax.
Serge Tapia
