Shanghai: les taxis ne peuvent plus utiliser les appli aux heures de pointes

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Le seul moyen pour un voyageur d’affaires de trouver un taxi aux heures de pointe dans les rues de Shanghai, à partir du 1er mars 2014, sera de héler le véhicule. Les chauffeurs n’auront plus le droit d’utiliser une application de mise en contact entre 7 h 30 et 9 h 30 et entre 16 h 30 et 18 h 30 à compter de cette date.

Pour la municipalité de Shanghai, la technologie n’a pas que du bon. Le fort développement des applications de réservation a transformé les taxis libres aux heures de pointe en denrée rare. Elle a donc décidé d’interdire aux chauffeurs d’utiliser cet outil pour trouver des clients entre 7 h 30 et 9 h 30 et entre 16 h 30 et 18 h 30. Ils n’ont également plus le droit d’utiliser leur téléphone ou autres appareils mobiles lorsqu’ils ont un passager à bord. En outre, les applications ne pourront pas assigner un client à un conducteur tant qu’il aura un client dans sa voiture. Elles seront également en lien avec les systèmes d'attribution des sociétés de taxi pour vérifier que les chauffeurs précisent bien s’ils sont disponibles ou occupés via leur signal lumineux.
Ainsi, les autorités considéreront qu’un chauffeur a refusé une course s’il ne s’arrête pas pour un client alors que son signal lumineux indique «disponible». Ce refus est passible d’une amende.
L’Administration portuaire et des transports de Shanghai va rencontrer les dirigeants des deux principales applications de réservations de taxi en ligne de la ville, Kuaidi Taxi et Didi Taxi, pour débuter de nouvelles négociations. Néanmoins, elle a averti que si les appli ne respectaient pas les nouvelles conditions mises en place, elles seront suspendues.
Shanghai a en outre prévu d’augmenter le nombre de taxis aux heures de pointe afin de mieux répondre à la demande.