TGV Lyria va lancer une nouvelle classe

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TGV Lyria a revu son offre afin de mieux faire face à la concurrence du low-cost. La compagnie ferroviaire franco-suisse va lancer une nouvelle classe dans ses trains. Elle proposera un service très haut de gamme aux voyageurs d'affaires.

TGV Lyria a revu son offre tarifaire. Son patron Andreas Bergmann a révélé dans une interview accordée au journal suisse Le Temps que la compagnie allait lancer une nouvelle classe baptisée Business 1er. Cette offre sera accompagnée d'un service sur mesure très haut de gamme.

Il explique : "La flexibilité est totale en «business 1re». Vous pouvez manquer votre correspondance, changer d’horaire ou de train, sans frais et avec la garantie d’avoir toujours une place libre. Par ailleurs, une voiture dédiée, juste derrière la locomotive, disposera d’un serveur pour quinze passagers. Ce qui correspond à un service trois étoiles au Guide Michelin, avec un choix de plusieurs menus chauds, servis sur une nappe et dans de vraies assiettes, que les passagers peuvent commander quand ils le souhaitent".

Il faudra compter un peu plus de 200 francs suisses pour un trajet Genève – Paris. La compagnie proposera cette classe à compter du 11 décembre tandis que les billets seront mis en vente le 12 octobre.

En parallèle de cette nouvelle gamme, l'entreprise souhaite démocratiser l'accès à l'actuelle 1ère classe avec un billet à 57 francs suisses, soit une baisse d'environ 7 francs. La refonte de l'offre s'accompagne de la suppression du repas froid et la mise en place d'une vente ambulante. En revanche, l’accès au Salon Grand Voyageur à Paris Gare de Lyon est maintenu.

Le trajet de Genève à Paris en classe standard sera pour sa part proposé à partir de 34 francs.

Andreas Bergmann justifie la nouvelle stratégie de son entreprise : "Aujourd’hui, ce sont les transporteurs low cost qui définissent combien coûte un trajet entre le Léman et les bords de la Seine. Soit on ignore cette réalité et on coule, soit on l’accepte en s’efforçant de trouver un nouvel équilibre financier. J’ai décidé de m’aligner, via une stratégie commerciale innovante".

Par ailleurs, le transporteur a fait le choix de fermer les lignes qui n'étaient pas assez rentables pour se concentrer sur ses axes phrases : Paris-Genève, Paris-Lausanne et Paris-Bâle-Zurich.