La nomination d’un médiateur n’a pas suffi. Les taxis sont toujours en colère et demandent au gouvernement de légiférer de façon drastique sur l’activité de VTC. Si le nombre de manifestants est moins important depuis mercredi, le pouvoir de nuisance reste entier et des blocages sont à nouveau prévus ce 28 janvier.
Ils ne sont pas unis, mais quatre syndicats de taxis (la CGT, FO, le syndicat de défense des conducteurs de taxis parisiens (SDCTP) et l’association Taxis de France veulent poursuivre le mouvement engagé le 26 janvier. Dans la liste des points chauds, la Porte Maillot ainsi que les accès à Orly et Roissy, les symboles des actions que veulent mener les taxis en bloquant l’accès aux aéroport et l’accès à Paris par l’ouest de la capitale. Les voyageurs d'affaires qui doivent prendre l'avion ou le train ont tout intérêt à se rendre aux aéroports et à la gare en moyens de transports en commun s'ils le peuvent.
Pour les sociétés de VTC qui ont multiplié les communiqués de presse le 26 et 27 janvier (pas moins d’une vingtaine en deux heures), "L’Etat laisse pourrir une situation en espérant que le problème se règle seul ". D’autant que les demandes des taxis évoluent. Ils réclament aujourd’hui une compensation financière pour la baisse d’activité constatée et la chute du prix des licences.
Côté gouvernement, la concertation annoncée qui doit délivrer des propositions concrètes d’ici 3 mois, est maintenue même si les taxis n’en veulent pas.
Pour les sociétés de VTC qui ont multiplié les communiqués de presse le 26 et 27 janvier (pas moins d’une vingtaine en deux heures), "L’Etat laisse pourrir une situation en espérant que le problème se règle seul ". D’autant que les demandes des taxis évoluent. Ils réclament aujourd’hui une compensation financière pour la baisse d’activité constatée et la chute du prix des licences.
Côté gouvernement, la concertation annoncée qui doit délivrer des propositions concrètes d’ici 3 mois, est maintenue même si les taxis n’en veulent pas.
