Taxis : peut-on imaginer une taxe de « vomissement » !

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Alors que les taxis de Montréal s’interrogent sur la mise en place d’une taxe de vomissement, la question peut aussi se poser aujourd’hui en France où le nombre de clients en état d’ébriété est particulièrement sensible la nuit. Et bizarrement, ce ne sont pas seulement les plus jeunes qui sont concernés.

Pour la FNAT (Fédération National des Artisans Taxi), les textes législatifs sont clairs : «Un chauffeur peut refuser un client en état d’ébriété». Mais au-delà, une fois embarqué, rien n’empêche le client de se libérer sur la banquette arrière du véhicule. A Montréal, les taxis estiment que le coût d’entretien et de nettoyage varie entre 65 et 90 $ canadiens, soit environ 44 à 62 €. En France, les tarifs des taxis étant fixés paritairement, il n’existe aucune compensation financière en cas d’incident de ce type.

Si les chauffeurs de taxis français (surtout urbains) sont bien conscients de la difficulté à maîtriser l’état de leurs clients, beaucoup se demandent si les réflexions du Ministère des transports autour de situations publiques complexes, déjà prévues pour évoluer sur des sujets aussi sensibles ,ne devraient pas être rapidement déployées. Ou alors faire comme à Los Angeles, où une brigade spéciale de véhicules destinés aux noctambules est là pour parer à toutes les situations. Y compris les plus ragoutantes.