Lancée en 1996, Thalys prend ce 31 mars toute sa dimension d’entreprise ferroviaire à part entière, passant de 200 à 550 salariés. Avec cette autonomie, elle compte bien gagner en efficacité au service de ses clients.
«D'une entreprise qui faisait surtout du marketing et du commercial, on devient une entreprise opérationnelle », résume la directrice de Thalys, Agnès Ogier. A compter du 31 mars 2015, Thalys change en effet de modèle et devient comme Eurostar une entreprise spécifique entre Paris et Bruxelles. Elle est constituée juridiquement de 2 sociétés conjointes. La société d’exploitation Thalys International, Société Coopérative à Responsabilité Limitée de droit belge créée en 1995 (initialement sous le nom Westrail International), a pour actionnaires les sociétés de chemin de fer française, belge et allemande (62% SNCF, 28% SNCB, 10% DB), et les chemins de fer néerlandais (NS) pour partenaires.
Parallèlement, l’entreprise ferroviaire THI Factory, société anonyme de droit belge, créée juridiquement le 5 novembre 2013, est détenue à 60% par la SNCF et à 40% par la SNCB. Le tout constitue le fameux train rouge, au service du loisir comme du voyage d’affaires.
Cette adaptation juridique ne change pas grand-chose pour les passagers dans l’immédiat quotidien. Mais l’entreprise ferroviaire, détenue conjointement par SNCF (60%) et SNCB (40%), passe de 200 à 550 personnes et intègre désormais l’ensemble des moyens de pilotage et de production de l’activité Thalys. Elle opère ainsi sous sa propre responsabilité en France et en Belgique, son cœur de territoire.
En termes opérationnels, cette unité se traduit par le rassemblement des moyens de production. Le «recrutement» a consisté principalement à transférer chez Thalys – sur la base du volontariat - des personnels SNCF et SNCB qui ont les compétences requises par des «mises à disposition». Cela a concerné majoritairement les agents SNCF et SNCB qui travaillaient déjà pour Thalys. Au total, il s’agit de 350 personnes : 250 Train Managers, conducteurs, agents d’escales et encadrement, ainsi que 100 personnes pour les fonctions de sécurité, de maintenance, de conception des roulements, de direction des opérations, de gestion des moyens et de direction des services.
A partir du 31 mars 2015 au soir, Thalys et ses conducteurs de trains seront en lien direct : c’est autant de minutes gagnées pour identifier la cause du retard, la traiter et informer les voyageurs en conséquence. Ce que Thalys compte bien transformer en «bénéfice-client» en termes de ponctualité et de qualité de l’information. Les conducteurs seront équipés d’une tablette unique centralisant toutes les informations, et les Trains Managers d’un PDA unique qui leur permettra aussi bien de gérer la relation avec les clients que d’imprimer un billet.
En termes de gouvernance, Thalys bénéficiera de son autonomie comptable et budgétaire pour piloter l’évolution de son produit, mener les nouvelles étapes de son développement et assurer son futur. Concrètement, Thalys va pouvoir contractualiser en direct avec chacun de ses partenaires et prestataires, mais également gérer en direct son personnel. Il s’agit de gagner en fluidité et en maîtrise, de bout en bout, pour proposer un service toujours plus performant et attractif.
En Allemagne et aux Pays-Bas, rien ne change pour Thalys, dont la mission de transport continuera d’être assurée par les NS et la DB dans le cadre des accords en vigueur entre actionnaires et partenaires, coordonnée par Thalys en tant que société d’exploitation. Le projet de transformation ne remet ainsi pas en cause le modèle original de Thalys, qui reste fondé sur la coopération internationale.
Une offre dédiée pour le voyage d’affaires
Les voyageurs professionnels bénéficient des Thalys Lounge en gare de Bruxelles-Midi et de Cologne, ainsi que de nombreuses possibilités similaires dans la plupart des villes du réseau Thalys grâce à un partenariat avec les salles de réunions du groupe Régus. Un nouveau Lounge Thalys sera inauguré à la Gare du Nord à Paris début juin (ouvert le week-end) et un autre sera inauguré à Bruxelles Midi « avant la fin de l’année », selon les propos d’Agnès Ogier à l’occasion de la signature officielle des accords avec la SNCF et la SNCB à Bruxelles.
Pour mémoire, Thalys a conçu une offre sur-mesure pour les clients d’affaires en deux options :
Le tarif Flex, 100% services et flexibilité en Comfort 1, offre tous les services de la « première classe » de Thalys et les meilleures conditions de flexibilité, avec une souplesse d’accès aux trains encadrant le train réservé : à partir de 141€ pour un aller simple Paris-Bruxelles, 172€ Paris-Cologne, 199€ Paris-Amsterdam et 145€ Lille-Amsterdam.
Les tarifs Semi-Flex Comfort 1 et Comfort 2 : ils permettent de combiner flexibilité, services et prix avec une flexibilité relative (échange et réservation sous conditions). En Comfort 1, les billets Semi-Flex (aller simple) sont accessibles à partir de 65€ (ParisBruxelles), 79€ (Paris-Amsterdam), 75€ (Paris-Cologne) et 69€ (Lille-Amsterdam). En Comfort 2, les billets SemiFlex comprennent le service WiFi offert. Ils sont proposés, pour un aller simple, à partir de 59€ (Paris-Bruxelles), 78€ (Paris-Amsterdam), 69€ (Paris-Cologne) et 65€ (Lille-Amsterdam).
Le programme ThePass, décliné en plusieurs formules (Weekend, Premium et Business), a pour objectif d’offrir un niveau inédit de flexibilité aux voyageurs fréquents, mais aussi des réductions sur le prix des billets.
Aux professionnels, Thalys propose par ailleurs une offre BtoB dédiée aux entreprises. Ses abonnements « Classic » et « Advantage » permettent aux organisations de rationaliser à la fois leurs coûts et leur travel management (avec par exemple un système de reporting en ligne), tout en bénéficiant de nombreux avantages et gains de flexibilité.
Avec un chiffre d'affaires de 498 millions d'euros en 2014, la compagnie a enregistré une croissance de 2,3 %, et ambitionne de maintenir ce rythme dans les années à venir.
Parallèlement, l’entreprise ferroviaire THI Factory, société anonyme de droit belge, créée juridiquement le 5 novembre 2013, est détenue à 60% par la SNCF et à 40% par la SNCB. Le tout constitue le fameux train rouge, au service du loisir comme du voyage d’affaires.
Cette adaptation juridique ne change pas grand-chose pour les passagers dans l’immédiat quotidien. Mais l’entreprise ferroviaire, détenue conjointement par SNCF (60%) et SNCB (40%), passe de 200 à 550 personnes et intègre désormais l’ensemble des moyens de pilotage et de production de l’activité Thalys. Elle opère ainsi sous sa propre responsabilité en France et en Belgique, son cœur de territoire.
En termes opérationnels, cette unité se traduit par le rassemblement des moyens de production. Le «recrutement» a consisté principalement à transférer chez Thalys – sur la base du volontariat - des personnels SNCF et SNCB qui ont les compétences requises par des «mises à disposition». Cela a concerné majoritairement les agents SNCF et SNCB qui travaillaient déjà pour Thalys. Au total, il s’agit de 350 personnes : 250 Train Managers, conducteurs, agents d’escales et encadrement, ainsi que 100 personnes pour les fonctions de sécurité, de maintenance, de conception des roulements, de direction des opérations, de gestion des moyens et de direction des services.
A partir du 31 mars 2015 au soir, Thalys et ses conducteurs de trains seront en lien direct : c’est autant de minutes gagnées pour identifier la cause du retard, la traiter et informer les voyageurs en conséquence. Ce que Thalys compte bien transformer en «bénéfice-client» en termes de ponctualité et de qualité de l’information. Les conducteurs seront équipés d’une tablette unique centralisant toutes les informations, et les Trains Managers d’un PDA unique qui leur permettra aussi bien de gérer la relation avec les clients que d’imprimer un billet.
En termes de gouvernance, Thalys bénéficiera de son autonomie comptable et budgétaire pour piloter l’évolution de son produit, mener les nouvelles étapes de son développement et assurer son futur. Concrètement, Thalys va pouvoir contractualiser en direct avec chacun de ses partenaires et prestataires, mais également gérer en direct son personnel. Il s’agit de gagner en fluidité et en maîtrise, de bout en bout, pour proposer un service toujours plus performant et attractif.
En Allemagne et aux Pays-Bas, rien ne change pour Thalys, dont la mission de transport continuera d’être assurée par les NS et la DB dans le cadre des accords en vigueur entre actionnaires et partenaires, coordonnée par Thalys en tant que société d’exploitation. Le projet de transformation ne remet ainsi pas en cause le modèle original de Thalys, qui reste fondé sur la coopération internationale.
Une offre dédiée pour le voyage d’affaires
Les voyageurs professionnels bénéficient des Thalys Lounge en gare de Bruxelles-Midi et de Cologne, ainsi que de nombreuses possibilités similaires dans la plupart des villes du réseau Thalys grâce à un partenariat avec les salles de réunions du groupe Régus. Un nouveau Lounge Thalys sera inauguré à la Gare du Nord à Paris début juin (ouvert le week-end) et un autre sera inauguré à Bruxelles Midi « avant la fin de l’année », selon les propos d’Agnès Ogier à l’occasion de la signature officielle des accords avec la SNCF et la SNCB à Bruxelles.
Pour mémoire, Thalys a conçu une offre sur-mesure pour les clients d’affaires en deux options :
Le tarif Flex, 100% services et flexibilité en Comfort 1, offre tous les services de la « première classe » de Thalys et les meilleures conditions de flexibilité, avec une souplesse d’accès aux trains encadrant le train réservé : à partir de 141€ pour un aller simple Paris-Bruxelles, 172€ Paris-Cologne, 199€ Paris-Amsterdam et 145€ Lille-Amsterdam.
Les tarifs Semi-Flex Comfort 1 et Comfort 2 : ils permettent de combiner flexibilité, services et prix avec une flexibilité relative (échange et réservation sous conditions). En Comfort 1, les billets Semi-Flex (aller simple) sont accessibles à partir de 65€ (ParisBruxelles), 79€ (Paris-Amsterdam), 75€ (Paris-Cologne) et 69€ (Lille-Amsterdam). En Comfort 2, les billets SemiFlex comprennent le service WiFi offert. Ils sont proposés, pour un aller simple, à partir de 59€ (Paris-Bruxelles), 78€ (Paris-Amsterdam), 69€ (Paris-Cologne) et 65€ (Lille-Amsterdam).
Le programme ThePass, décliné en plusieurs formules (Weekend, Premium et Business), a pour objectif d’offrir un niveau inédit de flexibilité aux voyageurs fréquents, mais aussi des réductions sur le prix des billets.
Aux professionnels, Thalys propose par ailleurs une offre BtoB dédiée aux entreprises. Ses abonnements « Classic » et « Advantage » permettent aux organisations de rationaliser à la fois leurs coûts et leur travel management (avec par exemple un système de reporting en ligne), tout en bénéficiant de nombreux avantages et gains de flexibilité.
Avec un chiffre d'affaires de 498 millions d'euros en 2014, la compagnie a enregistré une croissance de 2,3 %, et ambitionne de maintenir ce rythme dans les années à venir.
