Trafic aérien : +5% en France en octobre

69

La DGAC a publié ce 20 novembre 2013, le bilan du trafic aérien français pour le mois d’octobre. Le nombre de passagers transportés a progressé de 5,5 % par rapport à la même époque l’année dernière, sans doute en partie en raison des vacances de Toussaint allongées et organisées en totalité sur le même mois calendaire. Ce résultat amplifie en tous cas la croissance observée en rythme annuel : sur les dix premiers mois de l’année, le trafic de voyageurs a grimpé de 2,5 %.

Les lignes domestiques et internationales évoluent à un rythme similaire, avec des croissances respectivement de +5,7 % et +5,9 %. Le trafic intérieur continue d’être porté par le dynamisme des liaisons transversales (+6,9 %) et surtout par le trafic entre la métropole et l’Outremer qui affiche un taux de croissance exceptionnel (+19 %). Hors Europe, le nombre de passagers croît fortement sur l’ensemble des continents dans des proportions homogènes (de 7,1 à 8,7% selon les régions). Le marché européen se porte bien avec une hausse de +3,7 % sur l’UE et +6,5 % pour l’Europe hors UE. «La hausse du trafic bénéficie aux transporteurs étrangers comme aux acteurs nationaux. Le différentiel de croissance en défaveur du pavillon français demeure mais s’atténue : l’écart constaté en octobre (-2,4 points) est avec celui de février, le plus faible observé en 2013», explique la DGAC.

Les aéroports français se portent bien
La progression du trafic profite à l’ensemble des principaux aéroports à l’exception de Toulouse, qui enregistre son cinquième mois consécutif orienté à la baisse. A la suite de plusieurs mois difficiles, Marseille renoue avec une croissance très significative (+6,2 %). Bâle-Mulhouse et Nantes affichent encore des performances à deux chiffres, avec respectivement 10,5 % et 10,2 %. Orly se démarque également avec une hausse de +8,8%. «Pour le quatrième mois d’affilée, le nombre de vols contrôlés en France métropolitaine croît (+0,5 %) du fait de la progression des survols (+3,3 %). Les vols au départ et arrivée de la France sont en baisse, ce qui confirme la forte progression de l’emport moyen», conclut la DGAC.