Uber est interdit à Delhi après une plainte pour viol

122

Les autorités de New Delhi ont décidé d'interdire la compagnie de VTC Uber dans les rues de capitale indienne. Cette décision n'a pas été prise pour des raisons de réglementation, mais après la plainte pour viol d'une passagère. Une jeune femme de 25 ans a indiqué avoir été agressée par son chauffeur le 5 décembre.

La jeune femme a porté plainte et affirme avoir été violée par son chauffeur Uber alors qu'il la raccompagnait chez elle. Après l'avoir agressée et ramenée chez elle, l'homme de 32 ans l'a également menacée pour qu'elle ne révéle pas ce qui s'était passé. La passagère a néanmoins pris le véhicule en photo et relevé le numéro d'immatriculation. Ces informations ont permis à la police de retrouver l'agresseur présumé.
Les autorités indiennes reprochent à Uber de ne pas avoir vérifié les antécédents du chauffeur accusé. Selon les médias indiens, le chauffeur avait en effet été incarcéré plusieurs mois pour une autre affaire de viol puis acquitté faute de preuve en 2012, après avoir trouvé un accord avec la plaignante. L'entreprise californienne a indiqué dans un communiqué qu'elle travaillait avec les forces de l'ordre pour résoudre «ce crime terrible» et précise avoir fourni tous les éléments qu'elle possédait sur ce chauffeur et ses déplacements. Elle assure que la sécurité de ses clients est sa «principale priorité».