Uber est interdit en Corée du Sud

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Bien que berceau des entreprises technologiques Samsung et LG, la Corée du Sud n'est pas tendre avec le réseau de VTC dont le business modèle repose sur les applications mobiles. Le gouvernement a refusé de légaliser l'activité de l'entreprise californienne sur son sol.

La Corée du Sud ne veut pas qu'Uber roule sur ses routes. Le gouvernement estime que le réseau VTC est une menace pour l'activité des taxis. Pour séduire les autorités, le vice-président d'Uber David Plouffe avait proposé que les chauffeurs de ses services soient enregistrés et accepté également de fournir leur données de navigation. «La Corée doit être le dernier pays à se mettre en travers de l’innovation», avait-il expliqué à la presse coréenne. Mais le ministre sud-coréen des Transports ne veut pas revoir sa position, ajoutant que cette offre était «inacceptable».
Le ministère se dit prêt à lutter activement contre le réseau qui a prévu de poursuivre malgré tout ses activités. Les chauffeurs seront encore «pourchassé sans relâche» a prévenu les autorités. Le gouvernement offre d'ailleurs une récompense d’un million de wons (801 euros) aux personnes dénonçant les chauffeurs qui proposent leur service par Uber. La justice a également condamné le fondateur et PDG américain d’Uber, Travis Kalanick, et son partenaire sud-coréen pour exercice illégal de la profession de taxi en décembre.