Un an et de très belles dents

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L’AFTM fêtera ce soir un an d’existence. Ce n’est pas un succès, c’est un triomphe. Preuve qu’au-delà de la simple idée, le besoin était là. Pour avoir participé à sa création, suivi les remous et les discussions des grands projets mis en œuvre, force est de constater qu’il y a du bons sens et du […]

L'AFTM fêtera ce soir un an d’existence. Ce n’est pas un succès, c’est un triomphe. Preuve qu’au-delà de la simple idée, le besoin était là. Pour avoir participé à sa création, suivi les remous et les discussions des grands projets mis en œuvre, force est de constater qu’il y a du bons sens et du talent chez son Président Michel Dieleman. Loin de tout consensus mou, naviguant entre les idées et les fortes personnalités de l’AFTM, il mène son cap. Et bien !
Un an, pour une association, c’est l’âge de raison. En un an, il a fallu créer le socle et fortifier les fondations. Tout cela est fait et bien fait. Un bureau solide, sans couac majeur, avec une vision claire des services à proposer aux adhérents. Preuve de cette implantation réussie : les sponsors arrivent en masse et permettent la mise en place d’une solide trésorerie indispensable aux évolutions futures. La partition et donc écrite. Il faut désormais la mettre en musique.

L’intelligence évidente du board de l’AFTM, d’Estelle Camusard d’ADP à Serge Bacchus d’Unisys en passant par les 13 autres membres, est d’avoir compris que le métier de Travel Manager n’est pas figé et que son évolution est intimement associée à l’image qu’il donne et donnera. C’était la mission confiée au premier livre blanc de l’AFTM. Le document a le mérite de dresser un état des lieux du métier, l’AFTM en fera évoluer les contours. Autre point fort : la volonté de l’AFTM d’être proche de toutes les associations professionnelles qui œuvrent de près ou de loin dans l’univers du voyage. Là aussi, mission réussie. Pas une évolution dans le monde des déplacements professionnels ne pourra se faire sans l’AFTM. On voit bien les sollicitations permanentes des organisateurs de manifestations en tout genre. Preuve que le label est gage d’atouts marketing. Enfin, l’AFTM n’est pas que parisienne, Claude Lelièvre, le TM de Legrand à Limoges, le précise souvent, à juste titre. Une régionale appréciée à Brive et d’autres engagées dans le Nord ou à Lyon le confirment.

Trois grands chantiers sont donc ouverts dès demain. Le premier, développé dès les premiers jours, concerne la formation. Il faut désormais proposer des structures claires qui aideront les professionnels à progresser. Le second est politique. Il ne peut y avoir d’association professionnelle sans projet politique. Ces règles essentielles qui montrent le chemin, portent les différences et défendent des idées. Enfin, face à la présence massive des sponsors, qui ne sont pas là par hasard, il ne faudra pas perdre son âme. Ne pas la vendre pour de simples raisons de Trésorerie. Ne pas ouvrir les portes d’une « chasse aux TM » conduite par les marchands du temple.

Si j’ose dire : le vrai travaille commence demain. Tout cela, l’AFTM le sait et ne se contente pas des satisfecits tressés ici et là par quelques flatteurs. Et c’est là sa brillance et sa maîtrise de la situation.
Bon anniversaire Monsieur Dieleman, et très bonne soirée !

Marcel Lévy