Un bus électrique sur l’aéroport de Nice

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Les compagnies aériennes ne sont pas les seules entreprises du secteur aérien à vouloir réduire leur empreinte carbone. Les aéroports y sont également sensibles. La plate-forme de Nice a décidé de tester un bus électrique à autonomie illimitée, dit «à biberonnage». Il effectue des essais en reliant les Terminaux 1 et 2 depuis le 17 octobre.

Dans la lignée de ses initiatives en faveur de l’environnement qui visent à réduire les nuisances et pollutions tout en diminuant l’empreinte climatique, l’Aéroport Nice Côte d’Azur expérimente le premier bus électrique dit «à biberonnage». A chaque arrêt, pendant le temps d’échange passagers – soit 20 secondes environ – un bras robotisé situé sur le toit du bus vient se connecter automatiquement à un totem accumulateur d’énergie intégré au mobilier urbain et alimenté par le réseau électrique existant. Une fois l’opération effectuée, le bus dispose d’une autonomie jusqu’à 800 mètres lui permettant de rejoindre l’arrêt suivant sur lequel le rechargement se fera à nouveau. Actuellement en test, la ligne équipée de ce dispositif, baptisé WATT System, transportera ses premiers passagers à partir de janvier 2015 et jusqu’à fin juin, date de restitution et d’analyse des retours d’expérience.

Ce système devrait permettre l’économie de plus de 43 tonnes de CO2 et la suppression totale des particules fines sur la ligne de l’Aéroport Nice Côte d’Azur, durant la seule période de l’expérimentation. En outre, et contrairement aux autres solutions de bus électriques à charge rapide, WATT System ne nécessite ni voies dédiées, ni caténaires, ni sous station électrique, ni travaux lourds de voirie… «L’expérience validant l’intégration et la performance de la technologie WATT System avec Transdev et l’Aéroport Nice Côte d’Azur est une ultime étape de validation avant les livraisons série qui interviendront à partir de 2016. Le projet, initié par PVI avec ses partenaires MDO et Robosoft, et soutenu depuis 2009 par l’ADEME dans le cadre des investissements d’avenir, effectue depuis le 17 octobre dernier des marches à blanc pour valider le fonctionnement en condition réelle», explique le communiqué.