Un observatoire des trains en retard

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RFF a mis en place un Observatoire de la régularité des trains. Maintenant trimestriellement, on aura une photographie de la circulation sur les réseaux ferroviaires. La ponctualité ainsi que les causes des retards seront minutieusement étudiées. Les chiffres de juin 2011 montrent que les résultats sont contrastés selon les trafics. Si 91,6% des TER sont à l’heure, seulement 75,8 % des TGV y parviennent.

Un observatoire des trains en retard
Le récent sondage IFOP pour le ministère de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, publié le 15 septembre dernier, qui soulignait que 44 % des Français considèrent que la fiabilité et la ponctualité des trains est peu ou pas du tout satisfaisante, a conforté la RFF dans son idée de mettre en place un Observatoire de la régularité des trains. Le propriétaire du réseau de chemin de fer va fournir trimestriellement sur son site Internet les données de régularité, calculées à partir de la totalité des circulations effectives et compilées par la Direction de la Circulation Ferroviaire (DCF) mais également les causes des retards. Elles seront relevées selon trois grandes catégories : la SNCF, la RFF par des défaillances de l’infrastructure, travaux, gestion des circulations ou des causes externes (accidents et intrusions, actes de malveillance, intempéries, retards de réseaux voisins, mouvements sociaux)

En juin 2011, des disparités ont été observé entre les différents secteurs. Ainsi, seulement 75,8% des TGV et 70,1% des trains de fret étaient à l'heure (moins de 5 minutes de délais). Les autres trains de voyageurs ont assurés leurs horaires sur 84% de leurs trajets. Les Transiliens et les TER ont obtenu un joli résultats eux avec respectivement 90% et 91,6%.

Sur le premier semestre 2011, les causes d’irrégularités du trafic voyageurs se repartissent comme suit :
- 37 % en causes externes (retards dus aux réseaux étrangers, accidents et intrusions, actes de malveillance, intempéries, …) dont 8% pour les actes de malveillance
- 28 % pour le gestionnaire d’infrastructure (défaillance de l’infrastructure, gestion des circulations, travaux) dont 7% pour les travaux
- 35 % pour les entreprises ferroviaires