Les voyageurs d'affaires qui veulent circuler pendant les pics de pollution en Région parisienne devront adopter la vignette Crit'Air pour leur voiture ou acheter un ticket à 3,80€ s'ils n'ont pas de Pass Navigo. La Présidente de région Valérie Pécresse a fait voter ce mercredi ce ticket spécial qui supprime de fait la gratuité des transports en commun.
Jusqu'ici les pics de pollution coûtaient cher au STIF, le Syndicat des Transports d'Ile de France, car les transports en commun qu'il régit devenaient gratuits, provoquant au passage les grogne des détenteurs de Pass Navigo qui, eux, estimaient avoir payé pour rien leur accès aux bus, métro et RER. Valérie Pécresse pris le dossier à bras le corps et fait voter ce mercredi en Conseil d'administration du STIF la création d'un forfait spécial antipollution à 3,80€. C'est le prix de 2 tickets de métro et ce forfait sera valable dans toutes les zones durant 24h.
Ce mode de paiement permettra de combler en partie le manque à gagner de la gratuité, estimé à 4 millions d'euros par jour de pollution, et compenser l'injustice par rapport aux usagers réguliers des transports en commun. Le tarif reste cependant assez incitatif pour inviter les automobilistes à changer leur mode de déplacement les jours sensibles. Encore que, puisque beaucoup de ceux qui font le choix de la voiture considèrent qu'ils n'ont pas d'autre solution pour se déplacer.
Les seuils d'alerte aux particules fines ayant été baissés, le STIF estime qu'il devrait y avoir environ 20 jours par an d'alerte en région parisienne ces prochaines années.
Ce mode de paiement permettra de combler en partie le manque à gagner de la gratuité, estimé à 4 millions d'euros par jour de pollution, et compenser l'injustice par rapport aux usagers réguliers des transports en commun. Le tarif reste cependant assez incitatif pour inviter les automobilistes à changer leur mode de déplacement les jours sensibles. Encore que, puisque beaucoup de ceux qui font le choix de la voiture considèrent qu'ils n'ont pas d'autre solution pour se déplacer.
Les seuils d'alerte aux particules fines ayant été baissés, le STIF estime qu'il devrait y avoir environ 20 jours par an d'alerte en région parisienne ces prochaines années.
