Volcan islandais : Ryanair propose sa contre-expertise scientifique

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Après la publication d’un rapport scientifique qui cautionne la fermeture de l’espace aérien pendant l’épisode du nuage de cendres volcaniques, Ryanair réagit. Comme on pouvait s’y attendre, la compagnie low-cost ne s’accorde pas avec les conclusions du rapport proposé par les chercheurs islandais et danois.

Volcan islandais : Ryanair propose sa contre-expertise scientifique
Ryanair n’hésite pas à évoquer des conclusions «absurdes», qui viseraient principalement à «couvrir l’embarras de scientifiques incompétents». Stephen McNamara en veut pour preuve l’exemple de l’Alaska et de l’Asie du Sud-Est. Le porte-parole de la compagnie low-cost note que les vols sont possibles dans ces zones volcaniques, moyennant la mise en place d’une zone interdite limitée à 30 ou 50 km. Des contraintes bien moins imposantes que les mesures adoptées suite à l’éruption du volcan Eyjafjallajökull, à hauteur de 3000, 4000, voire 5000 km.
Le rapport ne concluait pas sur la zone d'exclusion, mais sur la dangerosité du nuage de cendres. Et s'il ne lève pas toutes les interrogations, on peut aussi douter des compétences scientifiques de Ryanair en nanogéologie…