Voyage d’affaires et sécurité routière : la politique des entreprises en questions

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PSRE a fait réaliser par l’IFOP une nouvelle enquête auprès des entreprises de 1 à 499 salariés en juillet 2010. Le but était, d’une part, d’évaluer le niveau de connaissance des chefs d’entreprise de leur possible responsabilité personnelle en cas d’accident de la circulation d’un salarié, tant au cours d’un déplacement en mission qu’au cours du trajet entre le domicile et le travail, et d’autre part de mesurer le niveau et la nature des actions de prévention du risque routier mises en place au sein de l’entreprise.

Voyage d’affaires et sécurité routière : la politique des entreprises en questions
L’enquête commanditée par PSRE a été menée auprès d’un échantillon de 1400 dirigeants d’entreprises, représentatifs des entreprises françaises de 1 à moins de 500 salariés. Globalement, 1 dirigeant sur 2 déclare disposer d’un Document Unique d’évaluation des risques professionnels au sein de l’entreprise : soit une proportion assez faible. En effet, le nombre des entreprises de plus de 500 salariés, non concernées par le sondage, est inférieur à 2000 et n’abonderait pas ce 50 % de conformité à la législation du Travail. Certes, cela représenterait tout de même 2 millions de salariés de plus à être « couverts » par le DU. D’autant que les établissements publics et ceux des fonctions territoriales et hospitalières ne sont pas incorporés dans le décompte : ils n’ont « convergé » que très récemment sur les obligations d’évaluation des risques professionnels, y compris celle du risque routier. La proportion varie selon la taille de l’entreprise (le poids des TPE tire le score vers le bas tandis que plus de 70%, des entreprises de plus de 100 salariés disposent d’un DU ; le secteur d’activité (l’industrie en bénéficiant toutes tailles confondues, tandis que les services tirent le score vers le bas) ; et dans une moindre mesure, la région d’implantation (les régions du Nord-Est, de l’Ouest de la France et Rhône-Alpes, à plus forte présence des PME, tirant vers le haut… tandis que la Région Ile de France – y compris la Région Parisienne, tire vers le bas.