Voyage d’affaires : la bataille des taxis sauvages est engagée

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Après le combat qui a opposé les taxis aux motos taxis, c'est celui des taxis sauvages qui devraient occuper le début de l'année 2013. Selon des sources officieuses, c'est entre 17 et 25 % du transport au départ des aéroports parisiens qui seraient captés par des voitures non autorisées, se présentant pourtant comme des véhicules officiels. Certains seraient même présent sur les zones destinées à l'attente des voyageurs ayant réservé à l'avance. Charge aux rabatteurs d'aller chercher le client.

Voyage d'affaires : la bataille des taxis sauvages est engagée
A en croire certains chauffeurs de taxis, le manque de voitures dans Paris expliquerait la multiplication, pour ne pas dire l'explosion, d'un nombre de véhicules se prétendant taxis pour capter une partie de la clientèle étrangère, principalement touristique. Mais au-delà, et toujours selon des sources professionnelles, ce sont les «vrais-faux taxis» qui inquiètent les professionnels. Selon nos sources, ils sont équipés à l'identique d'un taxi parisien, compteur compris. Sont-ils aussi nombreux que veulent bien le dire les taxis officiels ? Personne ne serait répondre à cette question, pas même la brigade spécialisée en charge de surveiller l'activité des taxis à Paris. Pourtant, une grande partie de ces chauffeurs officieux irait jusqu'à remettre des notes de frais à l'en-tête de taxis existants mais n'ayant pas du tout réalisé la course. Vous l'aurez compris, nous sommes dans le monde de l'escroquerie et non plus du transport routier. Pour lutter contre cette situation, les syndicats professionnels veulent sensibiliser les pouvoirs publics à cette concurrence déloyale et se disent prêts à des actions musclées pour éviter de voir disparaître leur métier, sources de revenus financiers pour l'État.